Frida

Postulant Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 25/11/2008

-Frida-

Des repas riches en fibres, des croix gammées pour l’équilibre, fragile, précaire comme la vie ici bas

Un petit singe montois crache sa vodka poussière, on lui sert un poulpe ferroviaire protéines pour nourrir son esprit mégalo

Hé camarades !

Tandis que les démagos s’échinent à se poignarder dans le dos

Passons au crible la graisse Cher 666 dans une eau froide, brumeuse

En douceur nos étoiles et ta beuze, mes étoiles en douceur et ta beuze, ta beuze en étoile et ta douceur dans la toile ou un truc dans le genre.

L’autre jour c’était la fête de la musique, on est sorti : le triangle oedipien se mouvant perpétuellement entre les relations incestueuses, les autos tamponneuses, les churros à trois euros et l’esthétique noirceur des phares.

Mon oreille a longuement chialé du pus, des putes maghrébines nous ont harcelé jusqu’en bas de mon immeuble.

Et on se fit des cernes et on vit un rat dans la nuit (nous étions alors dans les chiottes de la gare).

Et tout s’écoula sous la voilure des GENS HEUREUX !

LE PAUVRE CLAN DES GENS HEUREUX !

Lambrissée d’une peau sombre, glacée comme un décembre

Je l’ai senti dans le fossé, dépourvue de ses charnières

L’odeur de mon ex ou celle de la pisse des chiens.

Après une éjaculation difficile

Courant à travers champs pendant trois mois

JUIN JUILLET AOUT par exemple

Cheveux au vent, corsage dégrafé, vagabond

Je me suis plongé dans une contemplation subliminale

Où je l’ai vu enchaîner les bars, les chambres d’hôtel, les conquêtes amoureuses, les voyageurs, les trains, les plages, les mouettes…

Salut hitlérien et étoiles filantes A BIENTOT !

Des choses vivantes se sont arrachées les dernières paroles d’un néo-réaliste, un névrosé textuel s’est déniaisé.

Pas d’autres faits divers.

En partant pour la bibliothèque dans l’espoir d’écrire une histoire d’amour, une vraie histoire d’amour

Je me suis dit qu’elle n’était pas là et qu’elle n’y serait jamais plus.

Une vie qui se consume une vie qui se résume sur des feuilles de papier tectonique.

Dehors sur les terrasses les gérontophiles se shootent aux mots d’amour temporaire, se laissent bercer par des scènes de charmes, comme c’est rococo, à se demander où sont les vieux, les vrais.

Une dernière bonne action à faire : tu pourrais parler de la chimiothérapie de ton père, sous l’égide de Kiki qui te regarde pisser la nuit sur une route départementale.

Assassiné par nos exploits cyniques contre les murs des toilettes en mai deux mille sept

A l’heure qu’il est, doit planer au dessus d’Annemasse

Ville latino américaine 27 927 habitants industries variées.

Maître Nombre de messages : 1790 Date d'inscription : 08/07/2007

Beaucoup d'esprit, un brin d'insolence, des mots qui pétillent, bref: ça me plaît beaucoup, beaucoup.
" Lambrissée d’une peau sombre, glacée comme un décembre..."
Bienvenue Marquise!

Je n'avais pas vu que tu avais déjà posté.

Je vois que tu n'as pas perdu ta verve nihiliste... ça dépote, à sec.

Bienvenue dans le Cercle alors.

Postulant Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 25/11/2008

Et bien merci pour votre hospitalité, Lame a bien fait de me filer le lien

oui, j'ai bien fait

et j'aime toujours autant ce que tu ecris...

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