Diego et Frida

Extrait du livre de J.M.G. LE CLEZIO, sur Diego Rivera et Frida Kahlo (un peintre que j'adore...) :

"Pour Diego, cette liberté sexuelle est nécessaire, elle est l'aliment même de son art et une des expressions de la révolution; Mais il s'agit de toute autre chose que l'immoralisme antibourgeois imité de la bohème parisienne. Pour Diego, la recherche du corps des femmes est essentielle. Comme pour Gauguin ou pour Matisse, il lui faut cette identification joyeuse avec la femme, cette permanente proximité physique. La beauté du corps féminin, la beauté des modèles, est le symbole de la violence créatrice de la vie, de la réalité de la vie face à toutes les idées et impuissances de l'intellect. Toute sa peinture exprime cette confiance absolue danas la jouissance, dans la force de la vie, dans la radiance de la beauté féminine, opposée aux instincts de mort et de guerre des homme."

Sauf que... femmes idéalisées... les instincts de mort et de guerre sont-ils l'apanage des hommes ? En vrai ?

Non que cette citation soit dénuée d'intérêt Constance, mais attends-tu un type de commentaire en particulier ou... ?

Heu, en fait non, mais le passage est tiré d'un moment du livre que je trouve particulièrement intéressant, quand l'écrivain compare l'amour de ces deux êtres (quand même d'exception) à l'amour absolu de la terre et du soleil, des forces primordiales...etc.
J'avoue que ça peut paraitre un peu cucu la praline dit comme ça, mais dans le contexte, c'est particulièrement magnifique. LE CLEZIO sait y faire, comme auteur.
J'ai trouvé émouvante cette attirance céleste pour la femme dans ce qu'elle représente, cette identification puisque Rivera affirmait qu'il était en partie femme, cette recherche permanente de la féminité (de la féminitude ? ), et que cela soit la base de sa création artistique.

Sinon Lulu, oui, on peut dire que c'est un peu idéalisé, certes. Je travaille dans un milieu qui était avant presque exclusivement masculin, et qui se féminise beaucoup (trop à mon goût).
Les femmes peuvent être terribles entre elles,et je déteste cette ambiance de piapiateuses , mais je ne vois que rarement cette violence physique qu'utilisent d'entrée certains hommes comme seul argument. Les femmes parlent, c'est d'ailleurs leur meilleure arme, les hommes cognent. Chacun a le cerveau placé à un endroit différent, voilà tout, et j'admets que parfois un coup fait moins mal qu'une parole.