Les vers décroissants

Nouveau défi :

Vous devrez écrire un poème, avec ou sans rimes mais aux syllabes comptées comme suit :
- strophes en quatrains (quatre vers du même nombre de syllabes)
- chaque strophe comportera des vers d'une syllabe de moins que la strophe précédente, jusqu'à arriver à quatre vers d'une seule syllabe pour terminer.
- Le poème devra comporter un minimum de 7 strophes (ce qui donnerait des vers à 7 syllabes pour la première, ou par exemple des alexandrins si votre poème comporte 12 strophes)

- Le thème : il devra correspondre à la forme, c'est à dire tourner autour de l'impression de décroissance, d'écoulement, d'évanouissement, ou de disparition, etc

- Les mots imposés (accordés comme vous voulez) :

Mmmh ... Intéressant. D'ailleurs j'ai déjà écris un truc dans ce genre là ! C'est-à-dire la construction ; pas le thème et les mots imposés...
Bonne idée, je vais voir..

Attends, je prends ma règle à calculer
Voui d'accord, j'ai compris, enfin je pense que...
Je recolle mes neurones, et je vois si j'arrive à sortir quelque chose.

Je pense avoir compris aussi, mais t'aurais pas un exemple...?

Un exemple... ok.

Pfff, voilà, tout est dit...

Hem... Il est tard, alors peut-être que je compte mal (je fais ça sur mes doigts, alors parfois, ça se mélange), mais les comptes ne me semblent pas toujours très exacts. Enfin, c'est exact ou ça ne l'est pas Lucaerne. "Très exact", ça ne veut rien dire. Moui, il est temps d'aller dormir.
Je recompterai demain...

Hem aussi... il y avait effectivement deux vers mal comptés. C'est corrigé, merci Lulu.

Très joli exemple !

Alors comme tout le monde j'ai compté et... il me semble compter un pied de plus dans ce vers "comme une ombre" que dans les autres vers de la strophe. A moins d'escamoter le 'bre'

Bon mais te fâche pas, c'est toi le spécialiste incontesté de la technique hein...

"Les rivières d'esperances" pour moi = 6 pieds
"comme une ombre" = 3

Bon, pas de bre donc je me doutais. C'est pourtant une vraie syllabe... Bah, Y a sûrement une règle en poésie qui explique cela.

LaBourrique a écrit:

"Les rivières d'esperances" pour moi = 6 pieds
"comme une ombre" = 3

7 : il faut compter la fin de "rivières", puisque le E est muet qu'en fin de vers ou avant une voyelle (voir les leçons de prosodie)

"Comme une ombre" = 3 effectivement, "bre" étant une syllabe muette puisque le E est muet en fin de vers.

Mais on n'est pas là pour chipoter sur mon exemple, mais pour relever un défi, OH !

Pfff... Si on ne peut même plus chipoter !!!
Enfin, quand même, le sens et les images de ton texte : beaucoup de plaisir à les lire.
Mais il ne manque pas une syl...

Je préfère un verre (à pied) et un croissant...
hihi

Bon on va le faire , dés qu'on aura 30 secondes!

Voilà mon capitaine.
Je le trouve trop "classique", mais les mots imposés m'ont bien embêté. C'est le but ? Ah bon...
Et puis je laisse compter les spécialistes, parce que moi, j'en peux plus !!!

Perso, je trouve ton texte vraiment bien : parce que le sens ne s'est pas estompé devant le forme imposée, difficile, et que ce que tu dis est fort. Je n'ai pas compté, et je n'ai pas relevé les petites maladresses, parce que dans l'ensemble, je trouve cela plein de puissance et émouvant à la fois.

La deuxieme partie du poème ( à partir de " tu vois, petit) se suffit à elle-même: sublime.

Puisque c'est comme ça, je te vais me le chipoter, moi, tu vas voir :


- le "bien sûr" jure un peu
- le "mentor" en adjectif : arg ! (exemple de ce que nous font pondre les rimes quand on veut absolument en mettre)
- être humain signifiait être trop sensible : si tu éludes le second "être" il y a impropriété (mais pas trop grave)
- "Des ombres et de leur sillage" : la liaison entre "ombres" et "et" est nécessaire à faire 8 syllabes, mais sonne mal à mon oreille délicate ! (sinon excellente strophe)
- un "cotre", hein ? mmmh ça sent le dico de rimes à plein nez, ça !

Moi aussi je préfère la deuxième moitié du poème. Ces rimes juxtaposées, un peu lourdes au début, participent vers la fin d'un très bon rythme.

Le défi est globalement bien relevé, en tout cas.

J'ai
Fait
Le
Vœu

Un soir
Tout noir
Matin
chagrin

De n'ouvrir
Mon grand cœur
Qu'à des rires
De bonheur

Mais au fil des ans
J'ai perdu ma route
J'ai perdu mon temps
J'ai eu de gros doutes

Je n'aurais jamais dû
Regarder loin devant
Je crois que j'ai vendu
Mon âme à un amant

Qui avait de si beaux yeux
Et de si belles paroles
Que mon cœur en a pris feu
Il a du trouver ça drôle

Alors j'ai repris mon chemin
Mes états d'âme et mes tourments
J'ai oublié tous mes copains
Et je suis entrée au couvent!




Je l'ai fait à l'envers rien que pour embêter le chefilo!
AH MAIS rhooooooooo j'ai oublié les mots imposés! Suis-je bien mauvaise!

Poubelle!

Ha non, pas poubelle !!! J'suis morte de rire. L'a tout fait à l'envers La... Bourrique. Ils ont internet au couvent ???
Pour ce qui est des chipotages de Filo (mais qu'il est susceptible !), j'm'en vais y réfléchir.

Mais qu'est-ce tu as contre les cotres ? L'enfer, c'est les cotres, ou un truc dans le genre ? Je n'ai pas de dico de rimes, môôôssieur (ni de scrabble) mais je cherchais un bateau qui finissait par "otre", il est vrai ; alors j'ai demandé autour de moi, et c'est mon fiston qui a passé des vacances à Saint-Malo qui m'a parlé du cotre. Alors j'y tiens, à ce cotre tu vois. C'est un poème familial, en quelque sorte...

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Bis

- J'ai enlevé "bien sûr", oui, bien sûr, remplacé par "peu à peu". Mais bien sûr aussi, peu à peu. Enfin...
- J'ai changé mentor, j'ai mis "cultivé sans effort" et je te dois des remerciements car je trouve que ça traduit beaucoup mieux le sens de mon propos.
- "être humain signifiait être trop sensible" : si tu éludes le second "être" il y a impropriété. ???
- "Des ombres et de leur sillage". Bon... moi z'aime bien, alors ze sanze pas, cef...
- Le cotre, j'en ai déjà parlé.

Pour le côté rigide du début, c'était le but, puisque j'imaginais un personnage froid et sûr de lui, droit comme un i dans son costard à trois balles. Et qui, un jour, découvre la vacuité de tout cela. Enfin bon, voilà, en gros...

"être humain signifiait (être) trop sensible" :
Tu ne marques pas ce 2e "être", du coup la phrase présente une mise en parallèle impropre entre une proposition verbale et un adjectif, ça sonne mal... il faudrait une proposition verbale des deux côtés.
Ou bien tu mets un nom (qui lui peut être complément de "signifier" ), genre : "Etre humain signifiait trop de sensibilité".


LaBourrique : en effet assez rigolo et anecdotique, mais tout n'est pas à jeter (à part les 2 fautes ignobles de participe passé).
Mais tu n'as pas respecté les règles du défi, tu es donc le maillon faible.

Oh ben, crotte, tu m'en vois marrie!

( je sais pas si j'ai bien corrigé les fautes, par contre...)

J'ai fait, et à la fin je suis entrée. Sinon c'est bon.

Merci!

Quant à mon vers qui m'a donné bien du fil à retordre, finalement j'ai revu presque toute la strophe. Pas grand chose, mais voilà. J'attends le verdict...