Nuancier

Vestale, tu ne me sembles pas dans ton assiette. En relisant tout le fil, je n'arrive pas à trouver ce qui justifie ta réaction ; j'en conclue qu'elle est sans doute due à des événements extérieurs, du moins je l'espère.
Personne ne part, en tout cas pas comme ça et pour de si mauvaises raisons.
Fais une pause si tu en as besoin, et reviens-nous une fois que tu auras réglé tes problèmes personnels !

Une bise pour toi.


Lulu, "LU" signifie Liens Utiles, et c'est un autre forum, plus généraliste, de dialogue, dont Romane est administratrice et moi modo.
Certains ici sont aussi là-bas, ce qui engendre parfois quelques doublons, des textes présents sur les deux et des com là-bas et pas ici, etc... mais on s'en fiche, on s'aime !
http://liensutiles.forumactif.com

Eh faut pas te fâcher comme ça Vestale...
D'abord, je ne t'ai pas demandé d'explication, j'ai juste dit que je n'avais pas compris et que j'allais aller lire ton autre texte. Et puis il était 4 heures du mat', j'ai juste dit que vu l'heure, mes capacités de lectrice n'étaient plus très opérantes et du coup je m'y suis mal prise puisque je t'ai froissée.
En fait, j'aurais mieux fait de ne rien poster du tout. Mais pour tout te dire, lorsque je souffre la nuit je viens parfois sur le cercle et je lis un peu, ça m'aide à oublier. Mais je perd en clairvoyance apparemment...
Le but de ce post n'était pas du tout de te froisser, il
n'avait pas lieu d'être en fait.
Quand même, je te trouve bien fâchée par rapport à la cause. Mais je ne sais pas tout et je comprend qu'ayant reçu maints et maints post sur le thème de "j'ai pas compris ton texte", à la fin, tu ai ressenti un gros raz-le-bol en voyant le mien.

Allez, ne te fâche pas et puis tu as bien raison sur le fait qu'on est pas obligé de comprendre un texte pour l'apprécier.
Voilà, c'est ça : vu l'heure tardive où j'ai lu ton poème, je n'ai pas pu l'apprécier. C'est juste ça que j'aurais pu écrire...
Voilà, désolée, vraiment. Je le ferai plus
Nous perdrions beaucoup si tu ne postais plus ici. Sans blague.

Ah la la, je tourne le dos cinq minutes (fichue connexion!), et je trouve des fâcheries ? Damned, j'en suis surprise et peinée.
J'ai lu attentivement les com, et effectivement, je ne vois pas vraiment motif à se fâcher tout rouge.
C'est une vieille problématique, que de se demander si l'on doit comprendre le sens d'un poème pour l'apprécier. Quand le débat sera moins passionné, nous pourrons même lancer un fil de discussion sur le sujet, pour confronter nos points de vue dans un climat plus serein.
Mais je comprends d'où provient la réaction épidermique de Vestale, à peu près du moins.
Il y a des moments dans la vie où la moindre contrariété, la moindre sensation, vraie ou fausse, de se penser incomprise, déclenche une réaction parfois peu en rapport avec l'offense supposée. Et nous traversons tous des moments de grands troubles, de fatigue, de remise en question, des moments où le moindre geste mal venu, la moindre réflexion, même bienveillante au fond, fait déborder le torrent des ressentiments, des chagrins mal digérés, des ennuis que la vie ne nous épargne pas.
Qui n'a pas eu envie de pleurer pour une peccadille ? Parfois, la coupe déborde, parce que les tracas s'accumulent et que nous ne nous sentons plus capables de faire face.
Pour ma part, si je n'ai pas d'eau vraiment chaude à la maison, je me propose de mordre le prochain technicien qui se pointe !
Un peu de repos, de réflexion, le soutien de personnes qui sauront garder la tête froide et le coeur chaud pour réconforter l'amie en peine, suffiront j'espère à effacer ce malentendu.
Car c'est un malentendu, à n'en pas douter : je vois parfaitement que le commentaire flatteur de Margo était vraiment sincère et qu'il n'y avait aucun sous-entendu ironique.
Je le ressens d'autant mieux que je suis d'accord avec elle : tu as franchi une étape importante en écrivant ce texte, ma Soso, parce qu'il est d'une liberté époustouflante. Comme si tu te libérais d'un carcan de poésie stricte, dans ses cadres poprets et apprêtés, pour livrer la fantaisie et la profondeur de ton coeur.
Je ne sais pas si j'aurai envie de critiquer ce texte, de le décortiquer, comme je l'ai fait des autres, parce que sa globalité est étonnante. J'y reviendrai sans doute.
Je trouve néanmoins que dans cette situation délicate, vous avez su tous, toutes, rester exemplaires malgré les tensions. Votre humilité, votre profonde gentillesse, montrent vos sincères qualités de coeur.
Et je serai désolée, Bouriquette, que tu veuilles partir, tu n'as rien fait de mal et tu me manquerais. Reste, je t'en prie. Sophie a juste besoin d'un peu de recul, d'un peu de repos, pour souffler et se rendre compte que vous n'avez en aucun cas voulu la vexer ou lui faire de la peine. Je ne veux pas non plus qu'elle parte, moi qui l'ait amenée jusqu'ici comme un joyau délicat, découvert au détour de ses mots. Précieuse parmi vous, qui m'êtes précieux aussi.
Pour ma part, et ce qui s'est passé ici renforce mon opinion, je me sens honorée d'être parmi vous, votre compagne de cercle.

Constance médiatrice, je n'aurais pas mieux dit...