Alchimie de l'Eau

Oui, je me souviens, tu l'avais déjà posté (pour une fois que je me souviens d'un truc )

Déjà rien que le mot " alchimie" m'a attiré et te connaissant un peu je m'attendais à trouver de la poudre de Paracelse...Je crois bien que ce poème a été composé à l'ombre du dragon ( j'espère qu'il a grandi...et qu'il chauffe bien...). L'eau bien sûr est un thème éternel et je me suis laissé aller à penser que dans certaines fontaines de Rome, Gaïa vient te serrer la main...J'aime toujours autant ce rafraichissement que tu nous offres. Mille compliments . LOUP.

Tout ce qui touche à l'alchimie, tout ce qui touche à l'eau, comme Wielk, je ne peux m'en lasser.
En plus, l'allusion au Silmarillion...
Par contre, c'est "fils du volcan puissant ou puisant" ?
J'aime particulièrement la fin.

Wielk, Dragon grandit en effet, 15m, 15 tonnes, juste qu'il sort de l'adolescence vue côté dragon, à 2000 ans juste fêtés en Avalon, , est temps qu'il grandisse!
Et c'est lui qui m'emméne dans l'Alchimie de l'eau quand jaillissent les fontaines, eau et feu sont beaucoup plus complémentaires que ne le croient les humains!
Et, ma Semblable, normal qu'on ai vu le Silmarillon, tu crois pas?

là, je vais devoir aller me documenter pour sembler initié...ces noms déjà entendus ne me raccrochent à rien de connu.
Heureusement qu'on t'a, fée de Brocéliande.

C'est ce texte, non, qui t'a valu un prix ? Si oui, je comprends pourquoi. J'en suis restée baba (au rhum).

Mes passages préférés, même s'ils sont servis dans un écrin fabuleux :

"J’aime l’eau des fontaines qui se désincarcère,
De la gueule de bronze d’une chimère moussue."

"Implacable et sereine, en ta course obstinée,
Tu dissous patiemment au long des millénaires,
L’architecture du monde."

"Songez à son périple. Vous buvez la mémoire,
Et les os de Gaïa, transportés par cette onde,
Qui recèle les mystères de la vie et du temps."

Juste deux passages qui écorchent un peu mes oreilles, dans un texte qui coule justement comme eau de source :

"Les voûtes et draperies des temples de calcaire,
Abritent sous leurs cristaux les rêves des basilics."
(Voûtes et draperies des temples de calcaires
Abritent dans leurs nuits rêves de basilics ? ... par exemple)

"tu nous offres enfin" (et tu nous zoffres zenfin)

"En vous désaltérant de cette fraîcheur intense" (en vous désaltérant à la fraîcheur intense ?)

Ceci dit en toute humilité, parce que c'est la beauté de ton texte qui rend le lecteur exigeant et chipoteur.

Bon, je reviens par là parce qu'hier soir, j'avais pas pris mes gouttes, j'étais dans une période "décorticage".
Et puis cette nuit, j'y ai repensé. Oui, oui, je pense la nuit, bien mieux que le jour d'ailleurs, même si parfois ça finit très mal entre moi et moi.
Et je me suis dit que l'eau de source ne coulait pas de source. Que Dame Morgane avait dû les écouter très souvent, les sources, bien plus que moi, affreuse montagnarde trop pressée de rejoindre mes cimes.
Parce que c'est vrai qu'une source vit, elle accélère, ralentit, gargouille, et que le texte de la fée d'Avalon traduit merveilleusement bien cette vie.

J'ai donc fait d'une pierre deux coups :
1) écrit un commentaire inutile (mais sincère, sur le coup... aïe)
2) prouvé que la nuit porte effectivement conseil.

Mes zescuses, Dame Morgane...

Pas à t'excuser Luca, tu dis comme tu sens!
Je vous fais un ti topo dans "Culture", Mythes...

Magnifique Morgane !

"Implacable et sereine, en ta course obstinée,
Tu dissous patiemment au long des millénaires,
L’architecture du monde. "

Ca coule de source !

Evidement que ça coule de source!