Les Éditions Filosphere

Après MA VIE EST AILLEURS, voici le nouveau livre, à paraître avant fin septembre :


Richard Gain est à la fois musicien, philosophe, et amoureux du terroir et de ses traditions. Notamment bien sûr de sa région, le Nivernais (région de Nevers, en Bourgogne) et du Morvan, où les joueurs de vielle à roue font figure d'emblème dans le folklore.

Chacun des chapitres est court, entre une et trois pages, ce qui permet une lecture confortable, diversifiée et adaptable à n'importe quel emploi du temps des lecteurs. Mais en fait on dévore tout sans attendre, car l'auteur nous embarque autant dans des réflexions profondes empreintes d'une grande sagesse que dans des anecdotes succulentes historiques, folkloriques ou personnelles.

Une dernière chose : lorsque j'ai Richard au téléphone, je reconnais sa voix aussitôt : elle chante, en laissant une forte impression de pure gentillesse.
Ce livre, autant que l'homme, gagne assurément à être connu.

Pensez à prendre dès à présent des commandes ici même, si cela vous tente, même si vous ne réglez pas tout de suite ; cela me permettra d'évaluer le stock nécessaire.
Pour ceux qui veulent Ma vie est ailleurs et Une vielle sur les genoux, je peux faire un envoi groupé qui économisera des frais de port.

C'est une bonne idée. Je n'ai jamais été déçue en commandant les livres que tu édites, donc on va partir là dessus (1 "ma vie..." et "une vielle...").
Par contre, je te réglerai après mes vacances, ça te va ?
Je t'écris un mp dès que l'argent est viré.

Le second n'est pas encore terminé, de toute façon !
Mais ok c'est noté.

AVIS ! Il se passe plein de nouvelles choses ici :

Bé heuu, ça en jette ! Très pro ce catalogue.

Oui super ce nouveau catalogue, déjà une belle collection de livres chez Filosphere.
Comme je l'ai annoncé sur un autre forum, je t'en prendrai deux dés que possible, celui qui cartonne en Suisse et une vielle sur les genoux.

Prochain livre à paraître chez Filosphere :


L'auteur est avant tout une réalisatrice. Son père lui a communiqué sa passion pour les vieux films amateurs mettant en scène des anonymes.
Elle décide alors de faire le sien, à travers l'histoire de son père, la sienne, et celle de son enfant.
Ceci en est le texte.
De la poésie en noir & blanc.



Ce livre paraîtra la dernière semaine de mars, mais est déjà ouvert ici à la commande.


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Tiens, c'est bizarre mais je ne suis pas complétement convaincue pour celui-ci.
Peut être parce que je suis un très bon public pour les films et que je ne tiens pas forcément à savoir comme ça se construit.
Même si c'est à mon sens pas mal différent de la création d'une pièce de théâtre, je crois que le sujet risque d'intéresser vraiment Romane.

Pour donner une idée du contenu, voici un extrait :



Faire un film en chambre, comme un livre. Comme un tableau.
Ecrire un film comme un livre.

La confusion des genres.

En 1920 les Surréalistes pensaient que le cinéma était le médium de prédilection de leur pensée. Donner à voir des rêves.
Leurs poèmes sont devenus des scénarios. Leurs scénarios des poèmes.

Au fond, je ne cherche pas à faire un film, mais à trouver le médium pour traduire cette histoire.
Editer peut-être le texte du film.

J’ai toujours fait des films pas comme des films.
Pas dans une démarche volontaire. Non. Plutôt dans une logique inconsciente de faire des films sans en faire.
Accepter et refuser le rêve de mon père à la fois. Remplir la mission sans la remplir.
Faire en sorte, aussi, que mon père s’intéresse à moi.

Adolescente, je rêvais d’animer des tableaux, des couleurs, des formes abstraites. J’ignorais que bien d’autres avant moi l’avaient fait.
Plus tard, j’ai fait du grattage sur pellicule, animé du sable, publié une recherche sur les origines du cinéma circulaire dans la peinture panoramique du XIXe siècle.
Creuser le cinéma à sa frange.

Démarche vouée au néant. Absence totale de reconnaissance.

Maintenant, j’écris des films pour la télévision.
4,5 millions de téléspectateurs.


Peur de perdre la nécessité de faire ce film, d’écrire ce texte.
Se diluer dans le temps, le quotidien, le bonheur d’avoir un enfant.
Ne plus avoir besoin de lutter contre la mort, de se prolonger, de prolonger cette histoire.
Transmettre le rêve à l’enfant.
L’écueil.


Une causerie littéraire.
Une écrivain célèbre parle devant une petite assistance dans un hôtel chic, sur une île où je suis en vacances.
Elle dit que derrière chaque écrivain, il y a une mort dans l’enfance, ou une disparition.
L’écriture comme prolongement, lutte…
Ça me poursuit !

Mais elle ne parle pas de la transmission de la mort. La deuxième génération.
Si le premier « auteur » n’a pas pu s’exprimer.

J’essaye de faire le tri dans toutes les images.
Les films d’amateur
Le chemin
Le père
Le corps
Le personnage

Par quel bout les prendre ? Comment commencer ?

« Un tableau n’a ni commencement, ni milieu, ni fin. » J’ai lu ça quelque part.
Faire un film comme un tableau, hors temps, hors enchaînement, hors sens.
Comme les films d’amateurs. Chaque image est un instant ayant son sens propre. Comme un cliché en mouvement.

Faire un film sans histoire.
Condamner le film à ne pas avoir de fin.

Encore une fois, ne pas mourir. Faire mourir le film, faire mourir le texte.
Lutter encore.

Ne pas donner de sens, de but, au projet.
Tourner autour de l’idée. Construire un cercle.
Construire un film en cercle, hors temps.
Suspendre l’instant. L’avant, l’après.

Il est parti, elle était vivante. Il est rentré, elle était morte.
L’enfant n’existait pas. L’enfant existe.

Ne jamais finir le film.

(extrait de "les anonymes" d'Emmanuelle Michaux)

Ah oui, je vois, c'est très intellectualisé quand même. Ca peut être tout à fait intéressant, je le conçois.

Voici l'adresse du nouveau site des éditions Filosphere :