- filo a écrit:
- Ce que tu dis n'est pas faux, Lulu !
Mais connaissant Romane, je peux t'assurer qu'elle se mouille à fond pour son prochain et pour une certaine prise de conscience ; je dirais même heureusement qu'elle est là pour beaucoup de personnes (dans la vraie vie autant que virtuellement).
Je ne suis pourtant ni un romaniaque ni un romanophile, ni chel.
Eh bien merci, filo, d'autant que je lis ce message après plusieurs jours épuisants, comme tu le sais. P'tain, ça fait du bien, je t'assure.
Il y a tellement de sourds-aveugles et je n'ai tellement plus assez de temps devant moi, que j'ai décidé de ne mouiller ma chemise que dans l'efficacité. On ne peut pas porter le monde sur ses propres épaules. Curieusement, depuis que j'ai tapé du poing sur la table en annonçant la couleur, des sourds-aveugles se sont brutalement réveillés. Je n'ai pas dit mon dernier mot.
J'lâcherai pas.
Intellectualiser, c'est bien. Acter simultanément, c'est mieux. J'ai trouvé un sens à ma vie ; me bouger pour faire bouger.
Et en même temps : vivre.
Question faire bouger, je crois que j'y parviens, si j'en juge d'après les retombées émotionnelles de ces derniers jours.
Question vivre : je m'y emploie
enfin.
Et si je peux me permettre, et c'est bien la première fois de ma vie que j'ose aussi exprimer "ma place dans le monde" : je suis une femme qui a des couilles.
Désolée pour l'abrupt de l'expression, mais je n'ai plus de complexe. Je viens de naître. Et j'assume ce que je suis : un être entier et surtout "debout". Fini les doutes, fini tout ça.
Regard cru, certains diront "dur", moi je pense "réaliste".
Et j'ajoute : j'adore la vie et ce qu'elle est.