souvenirs

sur son épaule un papillon
dégustait
les pampilles sucrées d'une fleur
invisible et pamée
sous les palmes d'un autre siècle
les seins d'une déesse froide et légère
pommaient
au-delà de ces paumes avides au vol

des caresses

et dans un tourbillon
de neige noire et folle
nos statues s'animaient
tremblant à l'idée
de ne plus être
une seule fois
imaginées

Tellement d'images qui s'entremêlent et se répondent!
C'est MA GNI FI QUE !

C'est vrai que ce texte est d'une grande richesse et d'une poésie pleine de rêve. J'aime beaucoup l'étrangeté de ces images.

Oui, je me joins au plebiscite ! Mon esprit a papillonné délicieusement.


Je me demande si Margo et toi n'auriez pas quelques points communs...


Je vous lance un défi à toutes les deux :
et si vous écriviez un truc ensemble?

Trés onirique, j'aime particulièrement l'image des statues.

Ecriture en commun ? pourquoi pas...

Alors, d'accord!

Tu jongles avec les mots et notre imagination avec une telle
adresse. La vraie poésie ! Mes compliments.
Solweig

Quand la légèreté s'allie à la profondeur....ça donne de bons résultats...C'est du Bronze d'art et ça sonne bien . Compliments. LOUP.