J’avais, à l’approche des nues,
retrouvé le tapis de fleurs,
sucrées, légères
et,
l’imminence,
ligne subtile
qui dansait sur la rive sauvage.
Puis…
Un coup de vent furtif, incroyable,
un élan frappé jusqu’au cœur
et , me voilà flottant sur les bords d’une rivière.
Il y a longtemps déjà.
Comment est-ce arrivé ?
J’ai basculé au centre d’un mur imaginaire
la bouche couverte de sable.
Mais je n’ai pas mal !
J’ai juste changé de route, il semble.
Comme celui qui ne se décide pas à quitter les lieux.
Il y aura donc une vie, la mienne ? à vivre…
Avant le départ des oiseaux.