Agonie.

J'ai perdu mes navires.
Je crois qu'il ne reste rien.

Le mât frappe le rocher.
Entends-tu?

Un ton sec, n'est-ce pas?
Comme la mer quand elle s'enfuit.

L'oeil d'une horloge immense
a remplacé le clocher sur la colline.

Tu te souviens?

C'est le temps, il a pris toute la place.
Avant, une rivière coulait ici.

Agonie?

Ma foi, sans histoire...

J'aime cette façon d'interpeller le lecteur.
Un poème qui fait appel aux sens (sonore, visurel) et à l'imagination.
Une belle construction poétique.
Garance

J'aime aussi cette manière concise et brève d'interpeller ton lecteur. Ton texte ressemble à un haussement d'épaule, plus désenchanté que nostalgique





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Agonie, c'est fort la porte de la mort. Elle est abordée comme avec résignation. Cela donne à ce poème comme une tristesse douce. J'ai aimé.

Envoutant.
On s'y perd en pensées,
On s'en trouve grandit.
Merci

Tout a été dit, tu nous accroches et nous forces ainsi à prendre conscience ...
Bises !

La pendule de la cuisine qui était arrêtée depuis plusieurs mois (faute de piles, sans doute) s'est remise en marche et à l'heure, toute seule !

Je vous jure que c'est vrai !

Mystère, mystére...

Merci à vous.

Explication : c'est un touriste attentionné qui a changé les piles !
(J'ai des chambres d'hôtes.)
Mais tout de même...