Je t'ai dans le sang!
Je t'ai dans le sang!
Tu coules dans mes veines
En torrents de plaisir
Sève de ma vie
Mon insidieuse mort.
Je te vénère, je t'adore
Je suis ton esclave consentante
Entravée, pieds et poings liés
Prosternée à tes pieds ma belle Californienne
A la tête blonde et dorée de l'ange innocent
Tu es mon or, ma ruée ma fièvre.
Tu m'as prise toute entière
Je suis ta conquête, ta soumise
Je suis ta chose, ta proie ta Messaline.
Je te suce goulument et fait rougir ta braise
Je te fais l'amour debout, couchée
Sur un lit, sur une chaise
Tu m'habites ma Marilyn d'amour!
Ma maîtresse dépravée, ma vicieuse
Tu es mon souffle de vie, mon oxygène
Quand entre mes lèvres
Tu insinues ton bout fumant
Douceur qui me chavire les sens
Je t'accueille et aspire éperdue
Ta substance et ton âme
Je suis ta chienne, tu es mon os
Jamais repue je titille ton bout
Du bout de ma langue électrisée
Tu rougis de plaisir et mouilles de désir
Sensations incandescentes comme la braise
Tu montes au ciel de l'extase
Tu en perds la tête
Mais avant je t'apprêtes je te tâte te prépare
Tu aimes ce moment du bout des pulpes
Tu jubiles et en redemande
Et là je te couche, je t'enroule, je t'emballe
J'exalte ton érection,que je lèche tout du long
Je la sublime, la façonne, la sculpte
Toute humide tu t'engouffres dans ma bouche
Où ma langue t'accueille et t'agace
Par mille caresses humides
Va et vients,coups de langue
Je te flatte, te gargarise t'avale
Je t'excite, te chauffe te berce entre mes lèvres
Et nos ébats endiablés finissent
Quand un brouillard opaque te ravit à mes yeux
Je te perds de vue, je sens que tu te détaches,que tu pars
Non.......! Non.......! Non.......!
Restes en moi, ne bouge pas un cil
Fais-moi encore l'amour
Rentre encore et exploses en moi tes bouffées de paradis
Emplis- moi encore la tête, le corps et l'âme
De tes baisers cannibales qui me brûlent
Mais tu te butes, tu veux partir
Tu me lâches tu te dérobes
Me laissant là, bouche-bée, coi, autiste
Et moi finie, frustrée
Par ton abandon et ta traîtrise de lâcheuse
Ma folie vengeresse t'éclipse, t'occulte, te répudie
Et dans un élan de haine aveugle
Je t'étrangle du bout des doigts
La mort dans l'âme je te tords le cou
Et je broie et écrase ce qui fut on corps
Au fond de ce cendrier complice
Ton tombeau
Où nous finirons toutes deux
Un jour,
En volutes de fumée........!