Peur sur nuit de corps

Course galop pas
D'une fuite éreintée
Par un corps sur lui courbé
Dont le souffle erratique
Se fait regard de peur.

Ombre nuit rugissante
Dont la présence indéfinie
Réveille les angoisses
Par cette peau lacérée
Dégorgée de chairs molles.

Du rythme.
Je trouve que le troisième vers contient une incidente, au mois à la lecture, qui casse ce rythme.
J'aime bien l'atmosphère de ce poème.
Bravo Philistart !
Donald

Donald,

Plutôt que l'incidente, n'Est-ce pas plutôt la structure du vers qui t'a dérangé?

Il y a en effet une rupture de rythme, voulue, comme un arrêt, un abandon, une acceptation....


Je te livre d'autres versions précédentes que je n'ai finalement pas retenu, peut-être à tort :

Course galop pas
D'une fuite éreintée
Dont le souffle erratique
Recroquevillé sur lui même
Devient regard de peur.


Course galop pas
D'une fuite éreintée
Par un corps exténué
Dont le souffle erratique
Se fait regard de peur.