la petite marchande d'allumettes

c'est le compte d'une petite marchande sans le sou

marchandée
sans dessus-dessous

au bout de ses doigts les braguettes
magiquement allumées s'excitent

quand c'est l'été pour réchauffer
les messieurs riches du beau pays
la marchande joue la poupée

elle ne pleure jamais

car ses yeux quittent notre monde

et son esprit à ses côtés
compte les sous pour manger

C'est la première fois que je ressens tant de tendresse pour un esprit qui compte ses sous!

Véronique, tu es une magicienne...

Margo.

Une version qu'Andersen n'aurait pas reniée. Tant de douleur en peu de mots pudiques.

Encore un autre « combattant »,
dans une série des sujets où ta plume n’a pas peur de chatouiller avec aisance. Un conte de fée mais de quelle
facture ! (père Andersen serait tout à fait satisfait).

Bises Solweig

Voila qui me plaît bien et qui ne manque pas d'originalité...Compliments. LOUP.