Un lierre paresseux reposait sur ses feuilles
Agressif aux oiseaux, gourmands de ses fruits noirs
Il allait s’accrochant mollement sur le seuil
Et le long du perron, se vautrant dans le soir.
Il s’aventure au nord sans prendre garde au mur
Couvert de blancs lichens et de mousses adverses,
N’en croyant leurs spores les parasites sûrs
Le couvrirent sans peine à la première averse.
Pauvre grimpeur aveugle aux dangers de la ville,
Le lierre lent s’en mordit fort les bois, stérile.
Epilogue : lierre qui mousse n’amasse pas pousse.