Chute Libre

Une lumière qui passe
seule dans le ciel noir
remplie de petites vies
agréable brancart

Assied toi sagement
dans cet instant à usage unique
et profite de la vue
que t'inspirera ta mort

Une lumière se casse
et flamboie dans la nuit
nettoyant avec grâce
les poussières de la vie

Que nous sommes
Eh! Toi mon ami
regarde donc d'en haut
la chute qu'on t'a promis

Et dis moi si ça va
si je n'aurai pas trop mal
Dis moi si ça ira
Si je n'aurai pas trop mal

Quelques maladresses qui alourdissent ton texte (au moins quatre "que" sur 5 strophes, l'alternance entre rimes et pas de rime, le "que nous sommes" isolé sur une strophe suivante provoquant une arythmie, le "donc", la répétition finale), mais de beaux passages et de belles trouvailles. J'aime l'écho entre "Une lumière qui passe" et "Une lumière se casse", j'aime aussi le surréalisme poétique de cette dernière formule, ainsi que le fait de "nettoyer les poussières de la vie".

Je m'étais aussi essayé à écrire un texte sur ce moment précis du passage à la mort : https://cercle.forumperso.com/poesie-f1/expiration-t99.htm
où j'avais joué avec l'éloignement des rimes.

simple et touchant, comme une comptine tragique qui force la réflexion...

Moi aussi je suis touchée par cette chute libre.

J'aime surtout:

"Une lumière se casse
et flamboie dans la nuit
nettoyant avec grâce
les poussières de la vie"

Bien aimé moi aussi cette interrogation à la fois enfantine et profonde, sans âge... de belles idées et une jolie maturité sur le sujet.