Ouverture.

Les mots éclaboussés d’encre rouge coulent sur la ligne de mes veines.

Il pleut des larmes de sang sur le toit de ma maison.

Et je ris à la barbe des années.

Le soleil frappe à coup de serpe la marée d’ombres.

Mille flèches électriques transpercent.

Le tas de pierres amoncelées sur le pas de ma porte brûle dans la chaleur incandescente du jour.

Tas de suie !

Tiens, la porte s’ouvre.

L’horizon est immense.

Voilà un poème extrêmement visuel, on dirait carrément un tableau, avec ses couleurs, ses reliefs.
Autant dire que cela me séduit beaucoup. Et puis la note d'espoir à la fin...