Mon mort.

Mon mort a tourné les talons.
Il est parti coulé des jours meilleurs
dans le petit cimetière qui surplombe la ville.

Il m’a donc été loisible de récupérer
un peu d’espace.
Ouf ! Un peu de ma vigne vivace.

Dieu que nos fardeaux sont lourds !

Que nous portons sans plainte.

Comme une croûte inepte
sur la pellicule du corps.

Regarde cet enfant, il joue.
Il ne sait pas à quoi ils l’ont attaché.

Cependant quand l’œil s’ouvre…

Hum, pas compris, ce qui n'est pas bien grave à la base. Mais pas d'émotion particulière sur ce texte. Bizarre

Bah! Pour une fois que je me contente de retracer scrupuleusement les faits!

Merci Constance pour ta franchise!

Quelle étrange poésie, prêtant à multiples interprétations. Pourtant, à chaque interprétation un mur s'érige à la fin, comme pour mieux perdre le lecteur.
J'en voudrais bien l'éclaircissement, mais peut-être pas non plus, de peur de déranger ces divers chemins d'errance, suggérés ici.