Chant.

L’œil délivré court
sur la rive effilée
d’une aube blanche.

Elle est seule
à danser
au centre liquide.

Heureuse
elle éclabousse
de ses pieds nus
les lignes de rivières

tandis que
les flèches
de la mer
inondent
le vide
alentour.

Il y eut un matin, mon amour.

Magnifique, et plein d'un amour exultant.
Très juste image, "les flèches de la mer", on voit très bien la vague s'élancer sur la plage.
Et une dernière phrase qui magnifie l'ensemble.
Rien à redire.
Constance, chipoteuse

Rien à dire, c'est beau, un élan de libération comme j'aime et une mention spéciale pour la dernière phrase, une...