A la jeune épousée des fontaines vierges :
Suit le cours sinueux des veines asséchées ;
Et que l’astre immergé ravive son cierge,
Devant la fresque des corps aux fleurs écorchées.
Rivières de vent froissé, aux lèvres blanches,
Voguent les visages aux abysses d’hiver,
Coulant encore dans le cœur de nos dimanches.
Attends la nuit, beau matelot de l’enfer.
Solitaire madone des chambres brûlées :
Dans son lit de neige aux draps de Séraphin,
Aux amours calcinés d’ange au sexe ailé,
Ont omis de boire la source du parfum.