La femme aux yeux de nacre était remplie de larmes,
Lueurs translucides de son âme en morceaux.
« Femme, pourquoi l’espoir coule-t-il en ruisseaux
Des éclats de miroir de ton cœur en alarme ?
-Le monde a disparu, et ses mots et ses charmes
Se sont enfuis soudain, dans l’envol d’un oiseau.
La lumière infinie a quitté son berceau
Et mon cœur éperdu en a rendu les armes.
Etoiles sans pitié dans leur lit de néant,
Je les entends sourire de leur azur béant
Mais ne peux entrevoir l’éclat de leur regard.
La terre m’a couchée au creux de ses racines,
Dédales éternels où mon âme s’égare,
Solitude cruelle aux rumeurs assassines.