Il disait
"C’est quand mon pays est le plus beau que je voudrais mourir
Aujourd’hui, c’est mon jour
et mon pays n’est pas que beau
Il est branche qui renaît d’un arbre centenaire,
soleil qui voit l'essentiel. Rien et tout
Il est toi caché sous le regard d’une musique
à aimer ce que ma mort aimera"
Le poète est parti depuis si longtemps…
le peintre aussi
Et lui...
Lui allongé près de l’écorce pourpre
avec le bourgeon de l’aurore sur la poitrine
à rêver peut-être
Il avait aimé et son pays était beau,
pas seulement
il suffisait de fermer les yeux pour s’envoler
comme l’oiseau qu’on n’aurait pu voler au ciel.
Il ne pouvait pleurer
il ne pouvait dire
juste partir
Peut-être
c’est lui qui murmure
"Près de l'arbre, celui que tu aimes tant
oublie l'heure, malgré la pluie
et que mon rêve étoile ta réalité
dans un jardin de racines éternelles.
Enfin, que le chêne planté de ma main vigoureuse,
rende ton pays encore plus beau.
Pas seulement"
"C’est quand mon pays est le plus beau que je voudrais mourir", je n'arrive pas retrouver si c'est bien de E.E Cummings