le poème sur Versailles suivra bientôt
Le coeur en bois
J’ai vieilli de trois arbres
Dans ces nuages rouges d’hiver,
échangé un fou contre un moi
dont le miroir se vide de l’enfer.
Au trépas de la branche,
l’étoile a encore pâli ;
sur ses fugues, une valse,
celle de l’aube ensevelie.
J’ai repeuplé le cimetière,
de tous les soleils fleurdelisés,
un après-midi bavard de prières
dans le regard des croix fébriles.
Sous la terre, juste une voix :
la larme a enfin parlé,
délivre son cœur en bois
dans ces ruines oubliées.