Cinq heures du matin, l'heure difficile, celle où la nuit hésite à s'achever, celle où le jour encore ne se décide pas à nous délivrer des nos insomnies.
Et dans cette nuit, dans ces élèments déchaînés au dehors, tu as puisé cet instant si profond et si doux. Connaissant l'objet de cet amour et de cette fierté, je ne m'étonne pas que tes pensées soient allées vers elle.
Le temps passe, et je crois que tu as parfaitement exprimé à la fois la nostalgie et l'espoir que recèle cette fuite des années. Pour ceux qui gardent l'espoir, bien sûr.
Je ne sais pas pourquoi, je me sens assez émue de lire un poème de toi que je ne connaissais pas, et qui, Geho l'a bien remarqué, s'éloigne un peu de ce que j'avais lu avant. Tout en te ressemblant, malgré tout, dans cette vulnérabilité que tu transformes en force terrienne.