La promenade au soleil.

Toi.

Bleu. Gris. Mauve.

A l’auréole d’un regard tendre posé sur mon cœur.

A jamais déjà.

Toi.

Tu marches et tu me cherches encore dans le mystère incontournable de cette vie qui tourne sur elle-même, épuisée.

Toi.

Tombé.

Dans le grand circuit électrique du temps.

Moi : bleue.

Rouge et mauve au cœur.

Je t’offre mes mains pour la route de cendres.

Tu seras mon guide ( PAR TES YEUX JE VOIS ! )

Et mon offrande dans ce matin inégalé de jeunesse et de cris.
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Ce texte est déconcertant tant par sa forme que par le choix des mots, des images qui me viennent, ou du rajout de quelques mots en majuscules (pour rendre plus visible normalement) mais mis entre parenthèses (pour donner l'idée du détail en plus, normalement)
Ouais, un ensemble un peu curieux, laissant malgré tout s'installer l'émotion.

Tu as quand même le génie des phrases magiques. Mes préférées, qui ne seraient propablement pas si fortes sans le poème dans son entier :

Toi.
Bleu. Gris. Mauve.

A jamais déjà.

... cette vie qui tourne sur elle-même, épuisée.

Toi.
Tombé.
Dans le grand circuit électrique du temps.

Je t’offre mes mains pour la route de cendres. (magnifique)

Mais j'avoue que, moi aussi, le (PAR TES YEUX JE VOIS) me gêne : il me fait l'effet d'un bout de prière prononcé par un prêtre un peu blasé.

Oui Lucearne ! C'est bien vu.... Trés amusante l'image du "prêtre un peu blasé."
Il est vrai aussi que je n'y vois pas très clair en ce moment : trachéite + sinusite + conjonctivite !!!
Et c'est vrai que ce texte est curieux Cathécrit, les antibiotiques sans doute....

Lucearne ??? C'est qui ? T'es dyslexique Margo ?

Non, les antibiotiques sans doute....