Pérégrine en caminos XI) Entre Chaînes et Trame

Ah ben tu peux me faire des remarques sur l'illisibilité, tiens ! Quand je lis ton titre... enfin quand j'essaie...
C'est vrai qu'on a parfois de ces surprises en postant !
Et puis pourquoi ce vert ?
Enfin le texte apparaît bien lisible.

Je trouve que ce texte dépare de ce que je lis d'habitude, dans sa forme surtout.
Je l'ai apprécié mais ton utilisation des rimes qui se suivent, toujours pareil... a quelque peu gêné ma lecture, au début surtout. Beaucoup moins ensuite.
Pour finir, définition d'Athanor ? Siouplait, pour une pauvre ignarde doublé d'une feignasse !

C'est un très beau spleen en fait, je trouve.

C'est profond, il y a de la matière.
Un détail choque mon oreille dans l'avant dernier vers : j'aurais accordé "vain" avec "souffrance" : "vaine souffrance", juste pour la musique, si cela ne dénature pas ce que tu voulais dire.
Et je ne suis pas sûr que les nombreux retours à la ligne servent le rythme de l'ensemble : quand on délie la lecture des retours à la ligne, c'est magistralement musical et profond.

Pff, Cath, à emmerdeuse, emmerdeuse et demie! LOL!
Mais l'auteur veut bien s'expliquer (t'as de la veine)!
Vert: parce que c'est ma couleur pref, que je colore tous mes titres, et que ça sort comme ça ici...
Athanor= creuset des alchimistes. J'aime le mot (joli s'pas?) et la symbolique qu'il véhicule. CF:L' Alchimie, Science et Mystique. Patrick Rivière. Editions: De Vecchi poche.
Les rimes, ben, c'est venu comme ça, en rimes plates...
pas ce qu'on fait de plus heureux, mais c'est l'athanor qui décide de la forme.

Geho, "en vain" est l'expression globale, mais je vais voir avec "vaine".
Quant au retour à la ligne, je vais voir aussi ce que ça donne en passant moins souvent. Filo me fait souvent la remarque que c'est pas vraiment toujours necessaire.

Je suis le conseil de Geho, voilà ce que ça donne en lignes continues.
Et pour faire plaisir à Cath, je mets le titre en blanc!



21/02/10









D’avoir tant pleuré ma souffrance, désire tendresse et délivrance

Aux grands oiseaux voguant sur l’air, lance invocation et prières.

Qu’ils me mènent au lointain, où les cieux sont plus sereins

et que tout soit chanson même les larmes, le soupçon de n’être rien qu’une coquille

vide et vague, mais en ses vrilles enserrant un cristal premier, à polir, à affiner

Pour qu’en jaillisse, purs éclats les joyaux de ces instants là. Ceux de trop brève lumière,

aux marges des rencontres savoir les ciseler

en athanor décanter l’alchimie des bonheurs dont se tissent les heures douces et fulgurantes,

ces étoiles filantes toujours sur le métier les regarder s’entrelacer.

Laisser s’épancher la magie sur l’horizon qui irradie.

Ne plus pleurer vaine souffrance et caresser la délivrance.