Le souffle du vent.

Je n'ai pas cassé la maison.

J'ai laissé traîner le sable...

Fendue jusqu'au désespoir.

Mais, l'encre de mes mains se détache, libre.

Je n'ai pas cassé la maison.

J'ai porté le fardeau à la face du ciel, éblouï.

Sur la campagne, souffle le vent.

bonjour,

ce souffle semble parfumer tes mots et les faire voltiger...
j'ai aimé.

Ça fait plaisir de te voir revenir, Margo.
On dirait que ton "orage" est passé, et j'en suis ravi.
Je trouve une sérénité presque propre aux haïkus dans ce petit poème bien fort.
Un beau retour.


Petite correction : "J'ai laissé traîner" —> infinitif au second verbe.

Ahh, te revoilou !
Encore différent, encore explorant, ce texte simplifie des sentiments toujours pudiques et forts.
Contente de retrouver ces mots...
(dis donc, l'avatar, croquignolet )

Enfin le retour de Margo !
J'aime toujours autant. Fabuleux "Je n'ai pas cassé la maison", qui me semble mêler tristesse et humour, comme une colère qui se calme en se demandant si tout cela est bien raisonnable...

Merci !

C'est court, mais je suis avec plaisir ce vent souffler sur la campagne,
et j'admire l'énergie qui se dégage de ces mots.

Court et fort ce souffle avec une certaine sérénité, contente de te retrouver.

Pas piqué de la guêpière l'avatar!

J'espère que ce retour en appelera de nombreux autres.
Tu frappes déjà très fort dés le premier vers avec ce mystère qui te caractérise si bien. Incisif comme un vent qui change les regards.

re-naissance... re-construction ou re-tour?
c'est bien de ne pas avoir brisé le gîte
heureux de te re-lire!
Mick

tu t'es cassée du forum sans casser la baraque ni la maison!
Heureux de ton retour et oublie pour nous le sablier, même si sur la campagne souffle le vent, annonçant peut-être un nouveau grain.

Ben tout le monde est passé ici sauf moi dirait-on !!

Mention pour "fendue jusqu'au désespoir"

Quant à moi, je n'aurais pas mis de virgule après Mais. Pas besoin.
Mais de toi ici, besoin.
En guêpière ou en tutu mais ici. M'enfin je t'aime assez en tenue légère...

filo a écrit:

Ça fait plaisir de te voir revenir, Margo.
On dirait que ton "orage" est passé, et j'en suis ravi.
Je trouve une sérénité presque propre aux haïkus dans ce petit poème bien fort.
Un beau retour.

C'est exactement l'idée qui m'est venue aussi à la lecture.
Et oui : bon retour

C'est d'une simplicité qui fait mouche. Ca m'évoque cette colère qu'on peut avoir quand il fait trop beau et trop limpide alors qu'on est au désespoir, une espèce de hargne poisseuse qui ne lâche pas ... et qui est passée. Parce qu'on a su porter (sans jeu de mot) et on s'en sort finalement, alors qu'on n'y croyait plus.
Oui, c'est pile poil ça.