Antre deux, mon amour
Les paupières abaissées
si peu de lumière
Si peu de lumière
quand la chair par elle-même
s’enlise
Le rose sur mes joues
a la honte trop vive
n’éclaire plus mon visage
livide
Le monde dans sa folie
enfante des pilleurs d’amour
Arpenteurs sans scrupules
ils contemplent – ahuris –
l’éclatement de leurs fibres
épinières
Au cœur de la moelle
Une maille d’or s'effile
.