Je suis souffrante d'une aube

Je suis souffrante d’une aube
dont je mime le reflet jusqu’au premier rayon
je parle la langue des yeux fauves
qui traquent l’obscurité des mots
du soupir bleuté au silence ensemencé
dans les gènes évanouis

Sur chaque branche de l’arbre condamné
un regard errant dans la pénombre
d’un seul œil veilleur de nuit
où la nébuleuse encéphalique
est instinct de survie
hors les murs

Dedans tout un monde trépassé
sous les griffes du chaos
où la strate offre des libations indécentes

Pourtant il était beau ce monde
d’une beauté presque surréaliste
si le rêve n’avait pas décidé de se réveiller
d’une beauté imparfaite
mais belle de ces instants mortels
qui ne reviendront jamais

Un poème qui me balade et me perd.
J'entre dedans et je n'en trouve pas la sortie.
Selon les tonalités des vers qu'on "regarde", les impressions deviennent changeantes.
Autre image ; il passe en moi, fluide comme l'eau, mais je ne peux rien retenir de lui.

(je te donne juste mes impressions de lecture, et elles sont encore mal définies)