Elle s’en va au crépuscule dans sa robe de rubis
Comme un éclat que les ténèbres engloutiraient,
Jalouses de l’innocence qui brille en ses yeux
Sans regret pour venir encore la troubler.
Princesse aux pieds d’argent
Qu’aucune lune ne saurait égaler,
Elle ne sent pas les regards tournés
Sur la rosée de ses pas.
Quand les étoiles valsent aussi sous la voûte,
Elle s’évanouit dans la nuit d’été
Comme une idée qui nous échapperait
De l’avoir déjà trop couvée.