Par les eaux des rivières

Par les eaux des rivières
Passent les jours anciens
Débarrassés du gris
Des nuages du temps.


Par ces heures perdues
Au vent de ton silence
Plane libre et errante
Ta mémoire effacée.


Ainsi va toute vie
Son temps et son après
Rongée des heures autres
En leurre de soi même.

La nostalgie passe... reste l'heure bleue qui est toujours la bonne heure, celle que l'on vit.

(Pensée à la lecture de ces quatrains, mais je m'éloigne sans doute de ta pensée)

peut-être pas finalement...

une fois déposé, le poème ne nous appartient plus, tant dans son ressenti que dans sa compréhension.

Et c'est très bien ainsi.


oui la nostalgie du temps qui passe.....


merci pour ton retour

Tu dis vrai, le ressenti de chacun à la lecture de ce texte sera différent.
J'y vois l'image d'une vieillesse oublieuse, d'une mémoire qui s'estompe.