La nuit s'enroule sur le jour évanescent
Éteignant tout son éclat et sa lumière
Comme un coup de poignard porté par derrière
L'achevant jusqu'au lendemain renaissant.
Et ces ombres nocturnes la peuplant de mystères
A la quête de plaisirs éphémères et obscurs
Chevauchant en extase les alezans de luxure
Pour assouvir au galop leurs pulsions délétères.
Elles donnent en offrande aux dieux de la jouissance
Leurs âmes perdues sur les chemins de l'errance
Que le diable cueille sur leurs chairs repues.
Le jour nouveau les ébroue les réveille
Les délestant de rêves à nuls autres pareils
Qu'ils retrouveront aux premières ténèbres.