Au blanc de nuits sans fin
D’hommes en ablutions vitales
Dont les oraisons déglutissent
Une terre fenêtre emprisonnée
D’où résonnent silencieux
Leurs rêves striés d’étoiles.
Rose froid bleuit de gris
En trouble vision brouillard
D’un monde clos et douloureux
Qui fantasme leurs licences
Dans cet à valoir de mots
Dégorgés de pensées.
Long trait voyage d’avance corps
Dans leurs regards de blanc sillon
Au plein des gris d’asphalte mat
Luisant de couleurs décomposées
Dont la matérialité éphémère
Est trace des illusions vaines.
Noir ciel d’hiver blanchi d’absence
Sur un manteau d’emporte pièces
Qui suit les courbes de leurs errances
Dans cet effacement poudreux
De poussières empierrées
Au bas des rives séculaires.