Tac au tac

Ah ben dîtes-moi, ça se bouscule pas au portillon là !
Y vous plaisent pas mes doux mots ?
Cath

Ben minute, quoi, je rentre de vacances...

Mais ça ne s'adressait pas à toi Chère Constance puisque tu es une de celles qui a le plus participé à ce forum, et de quelle manière.
Franchement, si tu es aussi chouette dans ton entièreté que dans tes écrits, ça doit être formidable de te cotoyer.
Pardon si je te fais le compliment un peu balèze et du coup gênant, mais c'est mon côté excessif!
Cela dit, si mes mots te chatouillent, vas-y, je veux voir ça.

Au fait, j'aimerais savoir comment vous faites pour écrire les poèmes de ce forum : du tac au tac, de suite en réponse rapide, ou en recopiant les mots pour les emporter et y réfléchir, un peu, beaucoup, passionnément ???

Eh ben ? y a pu personne qui répond ?

Cath désespère

J'appelle Narangee ou Margo ou bien Lito à la rescousse... Constance et Filo étant absents...
ça ne vous tente plus le tac au tac du site ? Ou alors vous préférez l'autre, celui qui fait gagner des sous ?
Allez un bon geste, vous frotter au jeu !
Cath

Citation :

esprit / escalier / espoir / esturgeon / espérer

Heu... tu ne serait pas allée dans le dictionnaire, vers l'endroit où le S suit la lettre E ? Parce que non seulement ce n'est pas très varié dans la résonnance, mais espoir et espérer sont assez proches.
Enfin on va voir ce qu'on peut faire...

Non, pas de dictionnaire et puis la résonance n'existe qu'au début des mots alors que d'habitude (à ma connaissance) on s'occupe des fins de mots, mais tu as raison pour espoir et espérer.
Puis-je proposer "frémir" en lieu et place d'espérer ?

Remonter le courant d'un espoir englouti
Remonter l'escalier de mes rêves en cendres
Comme l'esturgeon qui fraie remonte la rivière
Privé d'esprit, privé de vie après l'avoir donnée
Remonter dans le temps jusqu'à ce soleil fou que j'appelais amour
A nouveau frémir de toi


mystère, polyvalent, limite, lustré, conspirer

A vouloir goûter cette crème lumineuse
qui court-circuite les neurones imposés
on irait faire valser les orchestres pêchus
Au firmament crêmeux des planètes oranges
Et, quittant le circuit des sons bien policés,
Nous plongerions ailleurs, en pleine cacophonie
De nos rêves incertains et mousseux à vomir...


formidable/ procession/ customisé/ verdâtre/ pourrir

Au loin, les échos verdâtres d'un jour en fuite
Emportaient avec eux une procession de regrets infinis
Le ciel pleurait les rayons noirs du crépuscule,
Inventant une nouvelle mélodie de couleurs
Incertaine mais superbe
Plus loin encore, au delà des regrets, c'était les vains espoirs que l'on appercevait, pourissant de concert avec les cris des anges et le ronronnement formidable d'une décapotable rose customisée...


Darder - Renoncule - Nictalope - Jouet - Passante

Darder d’un œil de nyctalope lubrique la passante au sourire maussade; s’avancer, une renoncule à la main, tel un soldat de plomb fin près pour la bataille; recevoir, en peine poire! son rire narquois de nymphe désabusée et repartir, la fleur au fusil… jouet dérisoire de passions désuètes à charge de repentir.



SOUPE / LARD / FIRMAMENT / AMOUR / PANTOUFLES

La chanson du prince charmant

Je voulais écrire une chanson d'amour
et la clamer haut et fort jusqu'au firmament
espérant qu'elle l'entende du fond de sa cour
de ses pantoufles de vair ou de son bois dormant

Puis un jour elle en parla à qui voulut l'entendre
elle déclara "c'est de la soupe, pas de l'art"
Certes tous les avis sont bons à prendre
mais discerne-t-elle le cochon du lard ?

J'ai dû me tromper de princesse.





larmoiement, rechigner, aïeux, partage, vif

Mince de mince ! je travailleuuh... j'ai pris les mots proposés par Lame ce matin, histoire de pondre un petit poème, et voilà que vous m'avez grillée... zut de rezut, tant pis, je vous le mets quand même, histoire de dire, je reprendrai le fil après.


Mauvais sort.

Une passante fomente en secret
la chute des mondes enchantés
Elle compte sept vagues
et de sa bouche-ventre vermeille
coule une armée en étain martelé
de nains nyctalopes et de pantins-jouets
dardant de leurs cris affûtés
le tapis vague de renoncules exfoliées
berceau des mondes enchantés.

Vraiment Tac au Tac, écrit sur le Vif!


Les larmoiements sur l'autrefois,
Bon temps des aïeux, âge d'or,
Ne siéent guère au partage,
Du présent vif argent.

Rechigner à ouvrir ton coeur,
Au bel aujourd'hui du poète,
C'est risquer le faux pas fatal,
Dans l'escalier vis de la vie.

Marécage, abîmes, écume, turquoise, approfondir.

Au marécage amer où flottent mes douleurs,
Dans les abîmes clairs où sombrent mes silences,
Je noie sans un regret, ivre de ton absence
Tous ces lambeaux de nous, écume de douceur.

Je n'approfondirai que l'eden et l'espoir,
Quand de mes idéaux se comblera le gouffre,
Des embruns de vanille remplaceront le soufre
Et des reflets turquoise éteindront l'aube noire.


Pailleter - Diadème - Charbon - Cathédrale - Sapin

A pailleter l'enfer à chacun de mes pas
Mon dieu ne souffrirait que dans la cathédrale
du dédale de mes mots quand je vais au charbon

A rechercher des rimes serties dans le diadème
miraculeux de mes illusions écarlates
Je finirais allongée parmi les sapins


stimulant/ronger/aphrodisiaque/épouvante/cotelette

Beau texte Nahema, et en rimes...
Cath, je vais voir si ronger une cotelette est aphrodisiaque...

Ben je te souhaite bon courage mais je ne doute pas une seconde que tu utilises la substantielle moëlle poétique de cet assemblage de mots dont le mélange m'a paru marrant sur le coup et, je l'avoue, je ne résiste pas à me marrer dès que s'en présente l'occasion, et de la faire partager à mes honorables amis poètes !
Cath

Je suis dans l'épouvante à me ronger les sangs
l'aphrodisiaque côtelette a brûlé noire
pauvre amant démuni recherche stimulant
pour prendre son Adèle au creux de la baignoire



armoire, cinéphile, coton, murmurer, partage

comme c'est rigolo, j'avais pas encore vu ce jeu de fou!

N'est-ce pas ? Je trouve aussi...


Je suis dans l'éprouvette, cinéphyle naissante,
Partageant la côtelette aux saveurs calcinées,
Pauvre femme démunie au coeur plein de coton
J'hume le murmure d'Adèle, caché dans l'armoire.
Je suis si éprouvée de rigoler des mots ronds
Que ce jeu fou exige à chaque nouvelle gloire
D'aphrodisier nos sens en une folie craquante :
Rire de l'avis de chat qu'un, tout voler au ciné !

ET donc, je propose de compliquer les choses et de tâcher d'inclure dans son texte, en plus des 5 mots, quelques uns du texte précédent...
Amusez-vous !!!

Hum. Déjà que ça ne participe pas beaucoup...

Et tu as oublié de donner les mots suivants.

Bon, du coup je réponds aux mots de Geho :

Il sorti de la salle, cinéphile en goguette
Murmurant "quelle honte ce film vaut pas tripette"
Les jambes en coton, il s'appuie à l'armoire
L'épouvante le gagne, il tremble dans le noir !
Appercevant non loin le vieux projectionniste,
Il le harrangue en vain pour lui dire "c'est triste,
Ce film était pourri, vu le prix ca m'fou la rage"
Mais le projectionniste, dans son monde illusoire
Lui tendit une cotelette et à boire,
"On partage?"

Toi aussi, tu n'as pas donné de nouveaux mots ! tss tss
(rigolo ton texte!)
(mais attention aux fautes, hein)

Hé bé oui, les mots, les mots...