Un poème.

Qu’est-ce que j’aurais pu donner,
d’Autre ?

Mon cœur :
couché dans son berceau de plumes sèches ?

Et puis,
je n’ai plus mes doigts tu sais,
à coudre la dentelle des jours.

Mon corps ?
s’amuse encore
soit
de ses déboires atmosphériques.

Mais qu’est-ce que j’aurais pu te donner,
d’autre ?

J’offre mes mots d’amour en pâture aux chacals.
Je cours sur mes jardins de ruines assoiffées.
Je m’endors aux abords de mes sentiers brûlés
par les grands soleils de l’enfance.

Trop grands.

J'adore, sans condition !
Pas d'autre commentaire, sinon que je comprends tes cheminements (parfois) et les partage souvent.

Tu donnes... et il n'est pas que des chacals pour dévorer tes mots.

Nom de nom... tu vas finir par m'énerver. Pas idée d'écrire des choses pareilles, bouleversantes, originales et parfaitement cohérentes dans leur parcours humain...
Alors une seule chose qui m'a un peu chiffonnée. Les mots que tu utilises sont d'une saveur incroyable, mais j'ai regretté "J’offre mes mots d’amour en pâture aux chacals", parce que cette image me parait trop ordinaire par rapport au reste (c'est le mot chacal qui est trop téléphoné, à mon idée).
Après ce chipotage, je m'abstiens de citer ce que j'aime à la folie, c'est à dire tout le reste du poème. Une merveille ciselée comme un bijou, que je vais garder au fond de mon coeur.