Au bout du chemin qui monte à la poitrine du champ glabre comme un cordon noué au cou de la ferme carrée, trois poils d’arbustes chétifs.
Ils signent son amulette, un banc de granit, chien pétrifié debout sur le mamelon nu.
Quand il le veut, au prix d’une caresse, il lui conte la mer et ses bosses courant échevelées au fouet du noroît.
Quelquefois, il lui confie des secrets qu’une brise de terre ira noyer dans le flot goulu.Ce flot d'encre au plomb des nues,broyeur démesuré étendu à ses pieds rugueux.
A cheval sur les reins de pierre, Icare il s’emporte au-delà des brumes aveugles que la corne hue inlassable.
Il vole immobile aux printemps éternels où l’attendent blancs d’incendie des bateaux de sourires et leurs voiles joufflues,
Des bateaux enfants doux dont le soleil feuillette l’album.
Pas à pas, jour à jour, s’est tressé le fil de terre qui le noue ici à la vie,
Vivre ailleurs il se pend.