Fini Noël ? C'est pas trop tôt !!

Une ordure, versifié-je !

Je pense à ce matin : Ça fait chier bordel !
J’en n’avais pas fini avec Mère Noël !

On se gèle les cacahuètes
Sur cette putain de planète !
Merde bon sang, je vais crever !
Le café soi-disant « réchauffant » est mauvais !
Et celui-là, devant,
Se croit intéressant !
N’en finira-t-il pas de tripoter son truc,
Son simple appareil, sans bolduc ?
Tu la prends cette photo ?
Quoi ?... Quoi ! il faut que je sourie ?
Mais putain de bordel, j'ai pas du tout envie !
Et merde : Tiens ! Voilà ... Ça y'est ?... C’est pas trop tôt !
Ah putain, que j'en ai marre !

Et puis je pense aussi aux lardons de l’histoire
Qui vont brailler en me voyant !
Et aux autres, les "trop grands"
Avec leurs "Dis bonjour au VRAI Père Noël !"
Et le sempiternel
"Fais lui deux gros bisous !"
Les espèces de fous,
Se sont-ils demandé, les vieilles enflures,
Si j’acceptais le jus de leurs progénitures ?
Et puis, vous allez voir, y’en aura bien quelqu’un
Pour foutre dans mes bras, un lardon blond ou brun,
Leur septième merveille au monde et qui pleurniche !
Si je me retiens pas, je lui fiche ! …

Et puis, y va falloir leur filer des bonbons
À tous ces reniflards du matin, ces poupons,
Que l’'on a traînés là pour iouler leur soulier
À ne surtout pas oublier,
Que je devrai écouter en sourire,
Bordel, sans le front plisser
Sans sourciller et même pire :
Sans pouvoir aller pisser !
Et puis putain de Dieu, je ne vais pas bouffer !
Ah ce que j’ai envie de me les esbroufer !

Quoi ? Qu’ouïs-je ? Qu’entends-je ?
C’est encore un des trucs de ces putanés d’anges !
L'autre parle tout bas d’une belle calèche !
Une charrette oui, pour recevoir les lèches
Tirée, œillère au vent, par un brave chieur
Je suis le c… damné venu tout droit d’ailleurs,
Derrière un canasson, qui pue, quoique du Perche !

Et puis il faudra que s’y perchent
Les morpions me les cassant
Avec leur lettre à moi, le père et vieux passant,
Écrite sous dictée et contrainte
Putain, je vais porter plainte !

Merde, c’est vrai, j’y pense :
Ce supplice fini, après cette bombance
De bonbons en calèche,
Il faudra que je me dépêche
Pour foutre des cadeaux trop gros aux tout petits,
Devant des grands en appétits
De tendre leurs bébés, sortis hier à peine
Du ventre ! Quelle aubaine !
Et leurs cadeaux, putain, sont pavés dans ma mare !
Bordel que j’en ai marre !

C’est fini ?... Là ? C’est vrai ? Putain, c’est pas trop tôt !
L’an prochain, je viendrai, merdouille ! incognito !
Ce sera en juillet ou en août, tu verras !
Et puis, j’aurai coupé, putain, ma barbe à ras !

Si, si et puis athée ! Ô, si !

À Dieu merci !

gepetto

Poésie? ou théâtre de boulevard?
En tout cas je crois bien l'avoir déjà lu ailleurs, mais il m'a à nouveau fait bien sourire.
Spécialement quand tu marque "c.." alors qu'à côté abondent les "putain", les "bordel", et les "foutre" ! Very Happy

C'est la version en vers de la prose d'avant...

Maître Nombre de messages : 1290 Date d'inscription : 11/07/2007

De l'autre côté de la barbe, ça bave sévère! Je suis prêt à signer une pétition pour la fin des vrais faux Pères Noël...c'était trop bien quand il restait un mystère, on pouvait se l'imaginer comme on voulait. Maintenant qu'il est apparu, à tous les coins de rue, que reste-t-il à l'imaginaire?
Et en plus, ceux qui le font se font chier!
Le Père Noël est une bavure commerciale.

oui, mais ça c'était pour rire...
Je le suis en fait avec un réel plaisir et... gratos ! (y'en a encore de ces vrais-faux-là)

Prophète Nombre de messages : 4029 Date d'inscription : 07/07/2007

Heu, la Mairie de Paris a embauché des "jeunes en difficulté" pour faire Père Noël. Sérieux, ça fait bizarre des Pères Noël avec l'accent "z'y va". Tout juste s'ils ne mettent pas la capuche à l'envers... j'en ai vu un avec un baladeur planqué sous la fausse barbe.
"Maman, je veux les mêmes Nike que le Père Noël !"
Certains gamins avaient un air légérement dubitatif... Laughing

ben oui. Jusqu'où peut aller le leurre. imposé aux enfants, tout de même..
Quant à moi, Constance, ma grande fillette, je porte du 44 en bottes municipales, moi dont aucun peton ne dépassera plus jamais le 38,5 ! C'est pour cela que je pourrais laisser enfler mes chevilles lorsque depuis que j'ai accepté le "job barbu", ici on ne veut que moi parce que, on dit-on, je suis le "vrai" !!
Mais,tu l'auras compris, je laisse mes astragales en paix dans leurs bottes de circonstance (cela dit sans jeu de mot...). Dommage que Paris soit si loin...

Bisou à poils ma grande

» A noel
» ne te presse pas, tu grisonnes trop vite
» Voilà bien trop longtemps...
» Joyeux Noël
» LE FIL UP DE NOEL