Prendre place.

Prendre place, sa place, enfin.

S’installer délicatement au milieu des vignes,

A l’ancre des terres siliceuses.

Tout autour,

Les petites abeilles du temps présent se pressent

Vibrante symphonie qui se joue des images

Pour la fabrique du miel

Et,

De mon cœur s’échappent les oiseaux délivrés

Par la main d’une source aux cheveux blonds dorés.

Délivrer son regard et ses chants de l'emprise des combats, c'est accepter de baisser les armes, c'est donner la parole à l'amour mais sans mensonges et c'est embrasser le temps présent. Ton joli petit texte m'a touchée. J'aimerai un jour ressentir cette évidence.

Une "évidence" qui n'est pas facile à reconnaître et à vivre, mais quand on y parvient, ç'est un bonheur tout simple et quotidien qui fait de chaque instant un moment précieux.
Trés beau texte : mention spéciale pour les deux derniers vers.
Délivrer les oiseaux, tout un programme.

Oui. J'y tends, j'y tends...

Un joli texte apaisé, comme si un jour chacun de nous pouvait trouver la place naturelle de son coeur, et s'y blottir. Beaucoup aimé cette paix intérieure.