Un jour,
ma main tombera
la paume évanouie.
Il fera clair et plus une ombre.
Un jour.
L’herbe aura poussé.
A l’envers.
J’aurai retiré
avec mes ongles,
la peau noueuse
de la gorge.
Un jour.
Le ciel s’ouvrira
un jour,
sous la coque molle
d’un soupir.
La lune,
désaltérée,
pliera ses genoux.
Il y aura du blanc,
des hivers fertiles,
des matins.
Un jour.