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 Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage

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Morgane
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MessageSujet: Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage   Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage Icon_minitimeMar 9 Déc - 21:47

08/12/08




LE PERSONNAGE


Il faut bien y arriver, Noël approche…

Et je n’ai fait qu’effleurer le sujet…



Après avoir remonté son arbre généalogique, qui m’a réservé des surprises, je vais tenter de répondre à la question de départ : qui est le Père Noël ?



Ces ancêtres sont nettement européens, même est européens, germano/scandinaves, pourtant c’est en Amérique que le Père Noël tel qu’on le connaît aujourd’hui et qu’il a été adopté dans le monde entier (même les chinois s’y mettent, normal à force de fabriquer nos jouets et nos décos…) est né, mais les américains sont essentiellement descendants d’anglo saxons, on a vu le rôle des hollandais et de Sinter Claas dans la genèse du personnage.



I) LE PERE NOEL EST UNE SYNTHESE



« Il ne s’agit pas de justifier les raisons pour lesquelles le Père Noël plaît aux enfants, mais bien celles qui ont poussé les adultes à l’inventer »

Claude Lévi-Strauss.

Qu’il plaise aux enfants auxquels il distribue des cadeaux va de soi, mais en effet, pourquoi les adultes ont-ils inventé ce bonhomme au lieu de dire tout simplement que c’étaient eux qui les faisaient (les cadeaux, pas les enfants qui naissent dans un chou ou une rose apportés par la Cigogne…)

Lévi-Strauss a écrit un article « Le Père Noël supplicié » (entendu parler mais pas lu, encore une lacune à combler) dans lequel il dégage trois axes :

La divinité

Le rite de passage

Les motifs de sa création.



L’essence divine a été vue.

Le rite de passage se rattache aux rituels du Solstice d’Hiver.

Reste le : pourquoi l’avoir inventé ?



Les rituels païens autour du Solstice d’hiver tournent beaucoup autour de la Mort, les morts reviennent et il faut être aimable avec eux, pour Lévi –Strauss le Réveillon est un repas offert aux morts, le dernier avant leur retour dans l’au-delà, puisqu’après le Solstice, les jours rallongent, la lumière revient…

Sûr que si vous dites ça à vos voisins ou la famille qui vous invitent, vous passerez pour cinglés !

Mais c’est logique, puisque les fêtes de Noël se sont greffées sur le rituel païen. Mais comme la mort est devenue indésirable dans nos contrées, on préfère la nier et fuir tout ce qui la rappelle.

« En fait nous avons d’innombrables témoignages que le caractère propre du Réveillon est d’être un repas offerts aux morts, où les invités tiennent le rôle des morts comme les enfants celui des anges. Il n’est donc pas surprenant que Noël et le Nouvel An, son doublet, soient des fêtes à cadeaux ! La fête des morts est essentiellement la fête des autres puisque le fait d’être « Autre » est la première image approchée que nous puissions nous faire de la mort. »

Ainsi derrière l’opposition « enfants/ adultes » se révèle la profonde opposition entre morts et vivants.

A Noël donc, les enfants sont les « Autres ».

On a perdu le sens des quêtes qui se pratiquaient à Noël, et les quêtes elles mêmes, les enfants passaient réclamer cadeaux et friandises (comme à Halloween) en menaçant ceux qui refuseraient. Ils ne quêtaient jamais là où il avait eu un mort dans l’année.

Mais ils réclamaient au nom de Dieu :

« Nous sommes d’un pays étrange venus en ce lieu

Pour vous faire la demande de la part à Dieu… »

Vieux refrain (repris par le groupe Malicorne).

Rien d’étonnant donc à ce que croyance aux morts et croyance aux personnages donateurs disposant d’un double pouvoir maléfique et bénéfique soit intiment liées.



Le Père Noël dans tout ça ?

Il est totalement délivré du rôle maléfique, tout bon, tout gentil…

Il vient restaurer l’ordre en réglant la dette symbolique des adultes envers les enfants, croyance magiques, êtres fantastiques ont disparus, il n’y a plus que lui.

Alors il concentre tout ça, même si (encore une fois) aujourd’hui on n’en a plus conscience, pourtant tous les parents parlent du Père Noël à leurs enfants, se déguisent même pour certains, et en sont ravis, autant que les gosses !

« La croyance où nous gardons nos enfants que leurs jouets viennent de l’au-delà, nous incite en fait à les offrir à l’au-delà. Par ce moyen les cadeaux de Noël restent un sacrifice véritable à la douceur de vivre, laquelle consiste d’abord à ne pas mourir... Le Père Noël est une forme de prière mêlée de conjuration que chaque année nous adressons aux enfants –incarnation traditionnelle des morts- pour qu’ils consentent, en croyant au Père Noël, à nous aider à croire en la vie «

Claude Lévi-Strauss.



Les toutes premières manifestations religieuses que l’ont ai relevées sont liées aux morts, et les rituels sont surtout destinés à les maintenir loin des vivants. En les respectant, les honorant, leur faisant une place parmi nous quelques jours dans l’année, on se les concilie.

De l’union entre morts et vivants, entre adultes et enfants, entre absents et présents vient l’harmonie de la fête.



Là, je plonge dans une dimension du Père Noël que je n’avais jamais envisagée, mais elle se tient, elle me plaît et je la crois volontiers d’autant que c’est Lévi-Strauss qui le dit. Le Père Noël est l’image d’une transcendance généreuse et bienveillante qui se porte garant de la paix et du bien être des vivants en ce monde.



Certes aujourd’hui la dimension commerciale a tout dévoré, mais quand même, il reste quelque chose de « Plus ».

Aujourd’hui toujours, tous les cadeaux aux adultes comme aux enfants sont offerts à Noël. Mais quand j’étais enfant (il y a quelques millénaires) les adultes recevaient leurs cadeaux au Nouvel An, offerts par le « Père Janvier » qui a disparu lui aussi !



La fusion entre païens et chrétiens, entre l’imaginaire et la réalité, donne naissance à une multitude de bienfaiteurs : saints, fées, sorcières, croquemitaines et lutins dont aujourd’hui le dernier avatar est le Père Noël qui synthétise toutes ces figures.
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Morgane
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MessageSujet: Re: Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage   Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage Icon_minitimeMar 9 Déc - 21:54

II) NAISSANCE DU PERE NOEL





Dans « la visite du Père Noël » chanson déjà évoquée (1822) Clément Clarke Moore le décrit ainsi :

« Ses yeux, comme ils brillaient

Ses fossettes joyeuses

Ses pommettes fleuries

Et son nez tel une cerise rutilait…

Il était joufflu et dodu à souhait,

Ce joyeux petit elfe… »



Boyd, premier illustrateur du poème en fait un petit hollandais fumant la pipe.

Thomas Nast, quarante ans plus tard, s’inspire des traditions de son Allemagne natale. Santa Claus devient un personnage hivernal des villages de montagne, gnome plutôt effrayant, vêtu de peaux de bêtes et portant une courte baguette dont il menace filles et garçons.



Mais c’est Halddon Sundblom (qu’on peut traduire par : fleur du soleil, quelle coïncidence) qui lui donne son aspect définitif.

Il est embauché comme vedette d’une campagne publicitaire de Coca Cola en 1931. Et se montre jovial, se relaxant avec une bouteille de Coca offerte par des enfants.

La série d’illustration est diffusée dans le monde entier.

Et le Père Noël peut s’exclamer :

« J’ai signé le contrat du siècle avec Coca Cola. Pendant plus de dix ans ils n’ont cessé de faire ma pub, maintenant je suis plus connu qu’eux. »

C’est donc un des représentants les plus emblématiques de la société de consommation qui sauve le mythe du donateur de Noël, en lui donnant un visage, et son look actuel



C’est d’ailleurs une des forces de la culture américaine, fournir des produits qui plaisent à tout le monde, qui n’ont donc rien de vraiment américain, ce qui leur permet de s’imposer partout. En outre, pour ce qui concerne le Père Noël, il relance un mythe quasi universel en Europe.

Et comme les sombres forêts ne conviennent plus, il déménage au Pôle Nord, dans un immense palais (faut de la place pour les entrepôts de cadeaux) et se fait aider par une foule d’elfes et de nains. Pour ses déplacements, on met à sa disposition un traîneau doré tiré par huit rennes.

Ainsi doté, il peut regagner l’Europe, son continent d’origine.



III) LE PERE NOEL EN FRANCE





Si c’est la France qui l’accueille avec le plus d’enthousiasme, c’est que le terrain était déjà bien préparé.

Une personnification des douze jours du nom de Père Noël existe sur de nombreux points du territoire. Il est mentionné dés 1661 dans une chanson du secteur de Bourg en Bresse. Dés 1910, il remplace l’Enfant Jésus, le Père Janvier, Tante Arie, St Nicolas…

Avant 1939, dans le Dauphiné, les catholiques avaient le Petit Jésus, les protestants le Père Noël.

Son apparition officielle dans la langue française date de l’édition de 1904 du Petit Larousse.

Pour Van Gennep 1873/1957, le plus grand folkloriste français) :

« C’est probablement à Paris et dans sa proche banlieue que le Père Noël dit de type américain s’est infiltré d’abord, il s’agit d’un cas précis de folklore naissant ou vivant. Or cette diffusion n’a pu se produire que par l’agrément d’une tendance collective. »

J’apprécie énormément les travaux de Van Gennep qui reste la référence en matière de folklore (sujet qui ne passionne plus grand monde), et je peux affirmer que moi qui suis née à Paris en 1947, j’ai toujours entendu parler du Père Noël tel que présenté à « l’américaine ».

D’autre part c’est toujours dans les villes que les nouveautés s’installent. Le christianisme fut d’abord urbain, et païen vient de « pagus » pays au sens de campagne, les ruraux ayant résisté plus longtemps. Ils sont davantage attachés à leurs traditions que des citadins souvent déracinés.

Et l’adhésion collective est indispensable, voir l’échec de l’implantation d’Halloween en France.



Mais si jovial et sympa soit-il, le Père Noël a ses débuts ne fait pas l’unanimité.

Si en 1955, l’abbé Garneret parvient à la conclusion que :

« La diffusion de cette mythologie factice est due à l’école, au monde anglo-saxon, à la radio, aux grands magasins, au commerce et à la publicité (ce qui n’est pas faux, sauf que le fond mythologique n’a rien de factice), le Dieu des chrétiens naissant à Noël n’a rien à y perdre »



Mais tout le monde ecclésiastique ne partage pas cette bienveillance.

En 1941, le curé de Clichy sous Bois, affiche sur la porte de son église un quatrain contre le Père Noël glorifiant le Petit Jésus (qui fut aussi un donateur dans certaines régions). Acte qui provoqua la colère des mères de famille au point qu’elles voulurent se plaindre à l’évêché…

Début d’une mini guerre du clergé contre le Père Noël et du peuple contre le clergé. Il s’ensuit toute une série d’attaques et de publications aussi spectaculaires que comiques qui occupent l’attention de la France entière au début des années cinquante (j’étais bien trop jeune pour m’en rendre compte, encore un truc que j’apprends). Ce qui inspire à Lévi-Strauss son « Père Noël supplicié » publié dans Les temps Modernes en 1952.

« Les fêtes de Noël 1951 auront été marquées en France par une polémique à laquelle la presse et l’opinion semblent s’être montré fort sensibles… depuis quelques mois déjà les autorités ecclésiastiques dénonçaient une « paganisation » inquiétante de la Fête de la Nativité, détournant l’esprit public de cette commémoration au profit d’un mythe sans valeur religieuse ».



Et on atteint de véritables sommets :

« Le Père Noël a été pendu hier après midi aux grilles de la cathédrale de Dijon et brûlé publiquement sur le parvis. Cette exécution spectaculaire a été décidée avec l’accord du clergé qui avait condamné le Père Noël comme usurpateur et hérétique… »

Editorial de France Soir du 26 décembre 1951.

Oui, on est en France au milieu du XXème siècle !!!

L’affaire divise la ville, mais le Père Noël ressuscite sur le toit de l’Hôtel de Ville !



« Tout se passe comme si c’était l’Eglise qui adoptait un esprit critique avide de franchise et de vérité, tandis que les rationalistes se font les gardiens de la superstition.

Cette apparente inversion des rôles suffit à suggérer à quel point cette naïve affaire recouvre des réalités plus profondes »

Claude Lévi-Strauss.



L’Eglise oublie que c’est elle qui a détourné le sens premier du Solstice d’Hiver !

Il faut en outre se replacer dans ce contexte de l’immédiat après guerre, où le PCF, surfant sur l’esprit de la Résistance qu’il s’est approprié, est une grande force politique et sociale en France.

Ce brave gros joufflu est accusé de »paganiser » la fête de Noël, de s’y être installé comme un coucou en prenant une place de plus en plus grande, et surtout de s’être introduit dans les écoles publiques d’où la crèche est bannie.

De nos jours ça paraît ridicule, mais l’époque est encore trouble et l’Eglise voudrait bien reconquérir le terrain perdu, surtout dans les villes, lieu de toutes les perditions…

Mais le Père Noël, loin de voler la fête, n’a fait que reprendre la place légitime dévolue depuis des millénaires à tous les donateurs, le coucou en l’occurrence, c’est le catholicisme !

C’est lui aussi qui a fait de Noël la plus grande fête chrétienne !





De nos jours le vieillard se porte très bien, merci pour lui.

Soyez sages, il arrive bientôt !

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MessageSujet: Re: Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage   Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage Icon_minitimeMar 9 Déc - 23:59

Très intéressante analyse, à la lumière de ce qu'a écrit Claude Levi-Strauss, une pointure...
J'ignorais cette querelle des années 50 pour essayer de détrôner le Père Noël. On voit le résultat...
Je viens d'entendre qu'un enfant en France reçoit en moyenne 7 cadeaux à Noël. Ca me désole. Un beau cadeau bien choisi et réellement désiré devrait suffire. Quand les filles de mon ex étaient petites, je leur avais demandé ce qu'était Noël : elles n'avaient absolument pas su répondre, pour elles, c'était la fête où l'on reçoit des cadeaux, Jésus, ça leur passait loin au dessus de la tête, je ne parle même pas du solstice.
Pour moi, Noël a toujours été une fête triste. Mes parents répugnaient absolument à la fêter. D'abord parce que leur éducation religieuse stricte leur faisait trouver cette fête bien trop païenne. Et parce que leur conviction laïque profonde leur faisait de même trouver cette fête trop religieuse. Alors on ne fêtait pas, ou peu, et visiblement à regret, et de toute façon notre famille était loin, donc pas de grande réunion. J'en sentais d'autant plus le décalage que tout le monde célébrait Noël par chez nous. Je me rappelle même d'une fois où ma mère avait concédé de mettre deux ou trois guirlandes sur une plante verte d'intérieur : un yucca de Noël, c'est tragique.
Du coup, je garde de cette période un bien mauvais souvenir.
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MessageSujet: Re: Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage   Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage Icon_minitimeMer 10 Déc - 20:08

Je comprends que Noël ne soit pas une période qui te réjouisse si tu l'as vécu comme ça!
Pourtant en dehors de toutes considérations religieuses, c'est la fête des enfants, je trouve injuste de les enpriver, et idiot de les gâter/ pourrir à l'occasion!
Quand j'étais en Guadeloupe, j'ai utilisé des plantes locales comme arbre de Noël, dont un palmier, parce que je trouvais débile de payer une fortune un sapin sous les tropiques, et j'aime pas les artificiels!
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MessageSujet: Re: Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage   Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage Icon_minitimeMer 10 Déc - 23:41

Oui, je trouve, surtout à la lumière de tout ce que tu nous as raconté sur Noël, qu'en faire une fête simplement dévolue aux enfants est une bien belle idée. Pas besoin de cadeaux somptueux, pas besoin de mets chers ou rares : un bon repas, un atmosphère chaleureuse et paisible, des attentions, cela suffit à réchauffer le coeur de tous. Ca ne devrait pas être autre chose...
Quant aux sapins, ma Mo, je comprends que sous les tropiques, cela soit un peu compliqué ! Mais au Mans, je t'assure, il y a toujours eu beaucoup plus de sapins que de palmiers !
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MessageSujet: Re: Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage   Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage Icon_minitimeSam 13 Déc - 13:38

Erreur!


Dernière édition par margo le Sam 13 Déc - 13:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage   Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage Icon_minitimeSam 13 Déc - 13:40

Mon père était un anticlérical ambigu et ma mère, une mystique contrariée, de sorte que Noël a toujours était pour moi naturellement : LA FÊTE DES ENFANTS.
Pas de crêche mais un merveilleux sapin et puis une table recouverte de cadeaux, au petit matin...
De fait, j'en ai gardé un souvenir extraordinaire !
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MessageSujet: Re: Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage   Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage Icon_minitimeSam 13 Déc - 16:05

Et moi, je suis une anticléricale mystique ! Razz Tu vois le cirque ?
Et la seule chose que me contrarie en ce moment (une des choses, on va dire), c'est mon pied récalcitrant. Je n'ose pas le gronder, puisque quand même, c'est ma faute si je l'ai surmené et qu'il a décidé de casser, mais je ne lui parle même pas, comme je le faisais à mon genou pendant ces longs mois d'immobilisation. Je boude, quoi. Ah monsieur mon pied droit, tu ne peux pas danser pour l'instant, et bien reste dans ton coin !
Pour les nouveaux : j'aime bien le jardinage, mais non, je ne cultive pas de champignons hallucinogènes. C'est mon état naturel. Si si.
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MessageSujet: Re: Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage   Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage Icon_minitimeSam 13 Déc - 16:10

Moi je dis que tu devrais lui parler ... gentiment !
Et moi non plus, je ne cultive pas de champignons hallucinogènes. C'est aussi mon état naturel !
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MessageSujet: Re: Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage   Le Mythe du Père Noël III) Le Personnage Icon_minitime

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