Connais-tu la géographie des oiseaux

Connais-tu la géographie des oiseaux
avec leurs froids un peu trop sages
au sud d’un univers
posé sur la branche du rêve

Non toi tu ne connais que la porte
menant au pays de mes silences
nos émois délinquants
sur le fil de janvier
Une connaissance crayonnée
au cil de mes paysages amoureux

Connais-tu la littérature des roses
qui fredonnent Ronsard
au désamour des mots
le temps d’un poème-silence

Non toi tu ne connais que la sortie
des regards apprentis
d’une danse hivernale
le grand écart des étoiles
le ballet des frasques nocturnes
avec ses lunes bordées de strass

Connais-tu la philosophie du chêne
sur son baldaquin tellurique
ses racines amantes
des fleuves sensoriels

Non mais tu me connais moi
Nous
et le temps qui court après Nous

Heu, rien à chipoter.
Toujours un peu beaucoup de "de", "des", mais ils ne me gênent même pas dans ce contexte.
Original, tendre, j'aime bien.

J'aime beaucoup cette géographie, moins la fin, là c'est moi qui chipote, je la trouve assez peu en phase avec la force des autres strophes

Les de et les des, c'est pour remplacer les adjectifs
Il est vrai que C'est devenu une habitude de moins en mettre

J'ai déjà dit que j'aimais. Je radote donc.

j'ai déjà dit que j'aimais, mais j'aime radoter.
Un peu comme Morgane, la chute ne m'enthousiasme pas comme le reste.

Bon et bien, je changerai la fin

Il est vrai que ton dernier vers change de sujet, peut-être un peu brutal aussi, mais j'aime l'ensemble et j'y lis plus de romantisme que dans les autres.