Le cœur cousu à l’envers

"Il laisse le rêve créer des chemins solaires", superbe!
Tout à fait dans l'ambiance de cette entrée en Novembre.
Cousu avec délicatesse d'une aiguille onirique.

Toujours ce mystère bercé de mots étonnants.
Très beau titre.
Mais je trouve que la première strophe manque de cohérence sur la fin. Que vient faire ce "toujours debout" ? Et il manque quelque chose par contre après "les fleurs sauvages/masquées de saison".
Sinon, j'aime beaucoup ta broderie au point-de-rêve.

Je suis pas fan de couture, mais je me suis laissé coudre. Quelques expressions me restent énigmatiques comme: "ne reste que la main là en guise de tombeau" ou "les fleurs sauvages masquées de saisons toujours debout".
J'ai vu des mains habiles et fines avancer leur ouvrage interrompues par des échanges verbaux et des circonstances extérieures...j'ai repensé aux cercles de mes tantes les jeudis après midi, cousant et tricotant avec leur mère en se racontant leurs préoccupations.

Geho, on porte souvent la main au coeur quand cela ne va pas.

Dans la première strophe, je devrais peut-être mettre un "et" entre note et les.

"les fleurs sauvages masquées de saisons debout."

je voulais dire quelques soient les turpitudes du coeur, de la vie, les saisons seront toujours là, elles continueront malgré nous, malgré tout d'alterner.

Moui, y'a un léger problème sur cette strophe.
Le "et" pourrait convenir, mais je ne trouve pas cela totalement satisfaisant, sans doute parce que le sens était vraiment obscur à la base (là j'ai compris, thanks !).

"Décousu de fil en larmes
il laisse le rêve
créer des chemins solaires..."

Surprenant titre
étonnant le déroulement du texte, dégoulinant d'une souffrance qui paraît si lourde à porter et ...
si surprenante la chute !
La main n'est plus tendue, elle sert de tombeau.
J'ai souffert avec toi, vraiment.
Merci