Poésie du Transferroviaire VI)

Sensations dans un train la nuit entre Nantes et Vannes, avec en fond "Lumières" de Gérard Manset, dont il faut écouter le petit dernier (il en fait pas souvent):" Manitoba ne répond plus"

Tu as oublié un "i", ma chère : "transferroviaire" je pense.
Sinon, je ne sais pas quoi dire. Je trouve qu'il y a quelque chose de très compliqué dans ce texte, une impression d 'entrelacs, de construction mathématique. Ne me demande pas pourquoi j'ai cette impression, je serais bien en peine de l'expliquer !
Et en même temps, comme une répétition très simple d'une impression fugace, surtout là : "Mobile cocon, chaleureuse quiétude
Mobilité quiète, chaleur rassurante."
Il faudra que j'y revienne...

le train traîne un roulis en boucle et met la pensée dans le même état mécanique, électrique et métallique que je ressens bien avec ces mots qui se répètent.

Oui, Constance, entrelacs et construction, mais en même temps trés simple et rien de "mathématique" sauf quelques mots.
Geho a raison pour le côté "mécanique".
Je vous mets un petit topo en Atelier pour essayer d'expliquer comment ce texte est né.

C'est vrai le train avance et le temps s'arrête pour nous. J'ai rarement voyagé en première classe mais j'ai plus ressenti cette quiétude, cette lumière apaisante, dans les wagons "privilégiés".
je pense aussi à ces regards que l'on croise et que l'on ne reverra jamais, une complicité de l'instant, ces paysages qui défilent en leitmotiv, ces nuages qui voyagent avec nous...

"Certain d’arriver par la voix portante." !!!