Gares à Elle...

Austerlitz ? Victoire ?
Non, Waterloo ! L'amer à boire !
Gare de l’Est, où le jour point ?
Non, de Non-Advenue
D’où l’on ne revient point …
Sur le quai, station Bienvenüe,
Il la voit loin,
L’autre qui l’a quitté
Au sortir de l’été…

Drôle de drame
Que cette sacrée rame !
Gare du Nord, l’a-t-il perdue ?
Non, Saint-Lazare
Et toujours son histoire :
Une troisième disparue…
C’était autrefois,
Je crois,
Que son train d’enfer a sifflé trois fois,
Comme un lion.
Dans la gare du même nom.
Aujourd’hui,
Il attend Mimi…
Pinson !

gepetto

Joli et marrant ! ( heu... enfin je crois...)

Dans les gares, il s'en passe des choses... des histoires de vie, d'hommes, de femmes et de guerres. Mais j'espère quand même que tu n'attends pas Mimi Pinson pour lui mettre un... cocard !

Je n'ai que du beurre normal, couleur normale, goût normal et tout et tout...

de très beau passage, des stations qui me parle, des gares qui se dessine, un peu de mal avec les rimes trop marquer par moment comme si on avait besoin de la rime... on sent la recherche et je trouve que parfois ça freine le rythme. (je pense notamment au "je crois" qui tombe un peu à plat selon ma lecture).


Beaucoup aimé ce texte en station qui se perdent.

En même temps,
"C’était autrefois,
Que son train d’enfer a sifflé trois fois,"

je trouve que cela aurait été trop brutal.
Le "Je crois," marque une pause, une respiration.
J'aime bien les respirations, les ruptures, dans les textes.

moi aussi ... ouf !