Ecrire ?

"Rien ne périt vraiment et tout se récupère, mais tout se perd en attendant". Joli clin d'oeil !!!

"Un jour quelque chose poussera de tout cela" ?
Sur chaque mot, quelque chose pousse. Et autre chose, et encore autre chose... sans fin...

Ah ben dis donc quel beau texte... Et quelle magique montée en puissance...
ça m'a fait l'effet d'assister à la naissance d'un petit quelque chose de bancal qui, au fur et à mesure qu'il grandit, devient peu à peu de plus en plus grandiose et vous rend béat d'admiration, les neurones en vrac et l'émotion au bord du coeur.
Il y a bien trop longtemps que je n'avais plus rien lu de toi, Epiphyte. Et, je m'en rend compte, cela m'a bougrement manqué.
Merci, j'en veux d'autres, s'il te plaît...

Une belle analyse... auto-analyse, je ne sais pas comment qualifier ce genre de texte. Philo-psycho-poésie!

Je sais: nul besoin de mettre une étiquette. Mais.

Je trouve dans ce texte une certaine tristesse.

De l'accouchement dans la douleur...
ou comment dénoncer son manque de talent... avec talent !

C'est quoi, le talent ?

OK.
D'ailleurs, c'est quoi l'art ?
Et la poésie ?
Et le bien ?
et le mal... ?

Et les harengs ?

Les harengs ?

Chacun ses questions existentielles... Pour un pingouin, ce doit être le hareng, je suppose.
Tiens, nous sommes en train d'illustrer parfaitement la phrase d'Epiphyte : "Rien ne périt vraiment et tout se récupère, mais tout se perd en attendant".

Je suis repassée par là et j'ai senti la force de ce paragraphe, qui ne m'avait pas fait cet effet à la première lecture. Comme quoi...

"Je peux écrire un roman pour un sourire volé au détour d’une utopie commune, je peux cracher toute l’encre du monde pour une idole oubliée loin des écorces creuses, je peux sustenter le prochain en criant mes bassesses, et ravir le suivant noyant mes maladresses, je ne suis que bourgeon aux branches les plus basses, je ne suis qu’illusion aux rencontres fugaces."

Talent, c'est le mot... lire Epy est toujours un plaisir, surtout aprés une journée consacrée aux harengs, oups, non, aux cartons, peut-on mettre des harengs en cartons?

Pour dire le hareng avec talent, je vous renvoie à Prévert!

Merci à tout le monde.
Discuter à la suite d'un texte, c'est finalement donner de la vie aux silences qui suivent parfois les lectures.
Quand le silence n'appartient pas toujours à l'auteur s'il n'en est pas capable.
Je suis trop dépendant de mes humeurs, une discussion à la suite d'un texte peut parfois m'arracher les tripes et me faire hurler, comme si je découvrais là une trace de pas malhonnête qu'il me faudrait des heures à nettoyer...
et puis changeant d'humeur, une autre discussion devient trace de pas nécessaire aux ménages qu'on ne désire plus effectuer quand ils sont preuves de partages.
Alors merci, dépendant ce soir d'une humeur correcte, j'en profite... puisque je ne vais pas écrire, car il ne faut pas abuser des bonnes choses, et rien ne sert de s'y mettre tous les soirs si l'on y perd à force de quantité :-)
Mais en même temps...
écrire !

J'arrive après la bataille. Et pourtant , voilà un texte sans complaisance sur un sujet essentiel, enfin essentiel pour ceux qui écrivent, qui voudraient, qui aimeraient bien...
Sinon, j'aime bien les harengs aussi. Surtout avec des petites pommes de terre encore tièdes, du persil haché et un oignon émincé fin, un soupçon d'ail, et pourquoi pas de la betterave en dés. Ce n'est pas une salade pour chichiteux, évidemment...
Pardon, Epi, de ma digression culinaire. :oops:La cuisine aussi, c'est de l'inspiration...

Tu aimes le hareng ? Sors !

constance a écrit:

J'arrive après la bataille.

Une bataille, où ça une bataille ? Je l'aurais ratée ???

Je dirai pour ma décharge que je n'ai jamais roulé des patins au prince charmant après ma salade de harengs de la mort... et ce n'est pas un aliment qui entre dans ma consommation courante. De temps en temps, quand j'y pense. Je ne pense pas beaucoup en ce moment, remarque.
En Norvège, on mangeait des harengs et du saumon à tous les repas, même au petit-déjeuner. Comme j'ai beaucoup fréquenté la perfide Albion dans ma jeunesse, et leurs petits-déj' roboratifs, ça ne me gênait pas du tout. Hummm, du hareng mariné à la moutarde à 6 heures du mat' !
Je sens qu'Epi va nous virer de son fil à coups de pieds au harengs, pardon, aux fesses.

ça alors, c'est extra, je passe d'un fil à l'autre pour retrouver les ...harengs.
Mais, je retourne lire Epi, ce n'est jamais un epiphénomène.

moi j'aime bien les intros et j'adore faire des métaphores...on peut peut-être travailler ensemble?
Sinon, t'as raison, faut pas se prendre au sérieux, on n'est jamais que traversés par ce qui nous inspire et nous aspire. Mais essayons simplement de bien écrire.

Essayons d'écrire tout court. Bien ou mal.

Très fin le coup du hareng ! sors ! Filo s'est surpassé

Vous fumez du hareng, parce que le manchot a lâché un hareng congelé sur l'écurie de l'âne?

Un ban pour le hareng éspéce en danger, surpêche et délire littéraires...
Ce qui dérive (comme les filets) à des miles du texte d'Epi!

Je reviens de Lorient, y'a des harengs plein les rues...

Mais où est passé Epiphyte ???

Oui tiens c'est vrai, il nous manque... J'avoue

Merci... j'ai réécris ce jour, mais tout cela ne se commande pas, pas plus que mes passages par ici :-)

voui bien sûr, personne ici n'aurait cette idée saugrenue de vouloir te forcer à quoi que ce soit.
Simplement, je crois, l'âme d'un site comme celui-ci est composé des plus belles plumes et tu en fais partie. C'est certain.
woualà.