On s'y retrouve. Enfin, je m'y retrouve. Enfin, disons que c'est à peu près ça, à peu près, avec ses instants aléatoires, insaisissable et c'est tant mieux, avec cette jouissance des mots qui coulent et puis la désespérance qui cogne là où on ne l'attendait pas, parce que tout à coup y'a un tas de choses à dire mais elles sont subjectives, abstraites, et qu'on se demande si...
et puis comment s'en empêcher.
Et puis surtout ; pourquoi s'en empêcher.
Des fois ça sonne creux. Mais la nécessité avant tout.
Des fois ça foisonne. Pourquoi dix doigts seulement ?
Et je me dis : combien d'oubliés en plus des froissés-poubelle.
Un mot, ça vit.
ça souffre ?
ça meurt partiellement. Juste quand on ne l'a pas dit-au milieu de ces autres mots, ceux là précisément.
Quand on l'écrit, ce mot-au milieu de ces autres mots, je l'imagine en statue, figé pour toujours.
Alors le lecteur arrive.
Et lui donne la liberté...