Recueil : La Ramure de l'orpheline

Oui, effectivement "Petite Elle et Grande Elle" me faisait penser à deux sœurs séparées, peut-être par la mort de l'une des deux. J'étais plus loin de sens, mais il y avait effectivement ce côté enfant que l'on garde en chacun de nous face à une page douloureuse.

Merci pour ces beaux instants, Vestale

Hier a eu lieu une rencontre lecture de la Ramure de l'orpheline avec
pianiste à la cafétéria de l'IUFM. Mes adorables camarades avaient
choisi un ou plusieurs poèmes de leurs préférés et la fille d'une
ancienne collègue devenue amie a joué parmi d'autres compositeurs du
Chopin et du Satie (les gymnopédies).
Les étudiants présents et autres personnes ont eu l'air d'apprécier, ils ont écouté avec attention et de futures commandes en perspective. On verra sans doute pour une troisième impression d'ici la fin de l'année.
Les poèmes qui sont le plus appréciés sont ceux sur le Havre et Rouen.
Et quand l'une de mes camarades à lu le poème "je suis allée détester
Rouen aujourd'hui"
J'ai été impressionnée par les lectures car mes amies ont mis sacrément le
ton, avec une gestuelle, le regard plein d'étoiles, elles ont su capter
l'écoute.
Nous allons sans doute réitérer ce type de rencontre dans un café librairie.

Je suis ravie, vestale.
Ton livre ne quitte pas mon chevet, j'y picore un ou deux textes le soir, au hasard, et je dois dire que je les aime toujours autant.
La rencontre devait être extrêmement intéressante, les lectures sont toujours une manière royale de mettre en scène des poèmes.
Chopin et Satie, sinon, voilà un choix qui me plait énormément. C'est ce que je préférais jouer au piano, dans une vie antérieure
Une troisième impression, hé bé, ça marche fort ! Mais tu le mérites. Depuis le temps que je te le dis.

Tout ceci c'est aussi un peu grâce à toi
Si je ne t'avais pas rencontré sur un autre forum, je n'aurais peut-être pas progressé comme çà. je revois l'année 2007 où j'avais des difficultés dont je ne me rendais pas compte, j'écrivais en vers que je croyais en plus fixes. Il y a aussi un commentaire de Belette dont je me souviendrai toujours et qui m'a aidée par la suite.
La troisième impression ne sera pas pour de suite, mais j'irai vers elle, cela est certain car j'ai l'intention de réitérer ce type de rencontres / échanges qui apportent beaucoup humainement.
Chloé joue remarquablement bien, les étudiants l'ont beaucoup applaudie, elle joue avec sensibilité.

Je tenais faire un point sur la Ramure suite à certain incident datant de quelques semaines que je tiens à garder pour moi mais qui nécessite quelques précisions notamment sur le titre.

La Ramure de l'orpheline est avant tout le titre d'un poème écrit en collaboration avec Margo, nous avions discuté en Mp sur un thème en particulier qui revenait souvent dans mes écrits, notamment sur les blessures que peuvent transmettre l'hérédité et les mots sont venus après. Puis ce titre s'est imposé à moi pour le recueil car il résumait à lui seul beaucoup de choses en moi.

Depuis des années, je voulais faire paraître un recueil parce que j'avais beaucoup de choses à dire sur les racines, dictées par mes goûts, ma personnalité, mes lectures, avec tout l'amour que je porte au végétal. Comme je l'ai déjà sous entendu, orpheline n'est pas le deuil de la mère ou d'un père qui n'existe plus mais le deuil de l'enfant avec quelques questionnements sur les racines et pas uniquement ancestrales, loin de là. La ramure, c'est aussi l'imaginaire, tout un monde foisonnant ouvert à la musique, au voyage, à la création. Ce recueil n'a pas été pensé en pensant à...en particulier, ce n'est pas non plus une thérapie, mais malgré la tristesse de certains textes, c'est bien avant tout la passion des mots, de la Nature, de la musique et un partage de tout ceci avec des personnes que j'apprécie. Peu importe le nombre de livres vendus, l'important a été de le faire connaître à des personnes que j'apprécie, et certainement il y aura un après à tout ceci.
Bien sûr, certains poèmes forts sont dédiés à deux personnes de ma famille, ma mère et mon grand-père maternel parti en 1998, je tenais à ce que ma mère ait ce livre, j'avais des choses à faire passer mais la dédicace n'est pas une fin en soi.
C'est aussi une histoire d'amitié, je pense à Constance, à Filo, à Romane, à Margo et autres amis du Cercle sans lesquels ce livre n'aurait jamais vu le jour.
Donc voilà, je tenais à ces précisions.

Je connaissais la genèse de ce recueil, j'en connaissais aussi l'importance pour toi, mais aussi pour ceux (dont bibi) qui attendaient avec impatience que tu rassembles ces textes pour leur plus grand plaisir, et il est peu dire que je connais vraiment intimement la plupart de tes poèmes... mais il n'est pas inutile de faire le point pour ceux qui pourraient en avoir une interprétation erronée.

Euh qui est Bibi ? C'est toi ? Je ne connaissais pas ce petit surnom

Hé bé, c'est le raccourci ordinaire pour dire "c'est moi"... une expression populaire, en fait.

Aujourd'hui deux professeurs de français de mon collège ont acheté la ramure et de la part d'une ces profs, l'écho est positif, elle a beaucoup aimé mon univers poétique avec une comparaison à Desnos qui m'a fait énormément plaisir puisque pour moi c'est un "maître"..Mon maître, ma référence....

Je voulais parler du deuxième prof de français, L. Richer. Je crois que sans la Ramure, je n'aurais pas connu ses talents poétiques car c'est en parlant de mon recueil que j'ai su qu'un autre prof écrivait (et en plus en vers libres), ce qu'il m'a confirmé. Il a fait paraître plusieurs recueils dont un récent chez des éditeurs connus tels que Hachette, Magnard et m'en a parlé vendredi dernier avec une modestie qui m'a touchée. Apparemment il en a vendu plusieurs dizaines de milliers, si je ne me trompe pas surtout que ce sont des gros éditeurs. Il m'a prêté deux de ses recueils hélas épuisés et il m'a offert son tout dernier paru l'année dernière.
Je n'ai pas tout lu loin de là, mais je suis déjà séduite par son écriture, forcément je suis sensible à ses écrits havrais étant havraise. Je pense que Constance et Geho apprécieraient particulièrement cette écriture, enfin je le ressens comme ça commençant à vous connaître par le biais de vos écritures. Une vraie délectation que de lire dans le train, un voyage poétique en vers libres.
Le dernier recueil que j'ai sous les yeux s'appelle vendanges tardives, paru aux éditions Potentille, 2010.
Je ne peux rien citer car je n'ai pas demandé la permission, en tout cas, j'espère que vous le découvrirez.

Tout ceci pour dire que l'on fait de bien belles rencontres quand on est passionné par un domaine, que l'on découvre des choses magnifiques.
La parution de la Ramure s'est révélée une aventure passionnante et j'espère qu'un jour prochain Constance éprouvera toutes ces joies en faisant paraître ses écrits.

Mais voui, mais voui, j'y pense très fort...