Sur la cordillère des rêves

Sur la cordillère des rêves
j’ai embrassé une grande forêt
à l’encre des pluies vespérales
là où l’horizon
fait toujours semblant de mourir
sur un soleil théâtral
donnant la réplique au silence

Moi je t’offre ce lâcher d’oiseaux fous
sur la pampa immense
continent de nos errances amoureuses
tu sais ces quetzals des ciels émeraudes
qui regardaient valser nos libertés
Ce regard est terre
et j’y abrite l’empreinte de nos voyages
Main dans la main
Faune et flore des étreintes territoriales
poursuivent leur quête de vie

Tes "étreintes territoriales" sont tout simplement géniales, ma soso.
J'aime tout particulièrement ce poème, il a sa grâce propre et une séduction diabolique.
Les chipotages, maintenant :
"tu sais ces...", mouif, répétition de sons pas très heureuse.
Et puis... c'est tout, mince...
Presque plus qu'excellent.

Dès le titre j'ai été emballée, il y a quelque chose de fort et fragile en même temps. Ensuite ... j'aime particulièrement la première strophe avec le passage sur l'horizon et le soleil.

Et bien...Merci

Alors c'est LE chipotage. Si je mets "tu sais les", cela devrait aller mieux côté sonorité.
Disons que depuis quelque temps, j'ai des envies de voyage, d'exil, de paysages inconnus.

je prends tout et je ne jette rien!

De la hauteur pour embrasser d'abord le paysage puis toutes les vies confondues.
C'est très beau !

Mention pour la première stophe et les quetzals.

J'aime l'ambiance de voyage amoureux, d'amoureuse des voyages.

Une envolée au charme fou et romantique

Ah ! c'est malin, la Beauce me parait bien fade et terne maintenant