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AU GRÉ DE MES RÊVES
Au firmament du bout
de mes doigts
S’étiole un rêve que
je fis une fois
M’endormant
Au gré de mes vents
Gourmande et si
câline
Sifflant une mélodie
divine
Et laissant
Mes volcans
Rendre leur bile plus
tard
Au printemps de
chacun de mes orteils
Partis visiter
l’immensité profonde
Des ondes de chaque
seconde
Je m’époumonais à
hurler mon bonheur
N’en croyant pas mes
oreilles
Je visitais mes amis
de toujours
Les humains de mon
cœur
Ouvrant leurs bras,
leur sourire, leur saveur
Frappant au rythme de
l’amour
Au mois de
septembre, je revenais
Pleine de brassées
de vie
Embrassées d’envies
Des images et des
sons
Parfois même des
leçons
C’était pour donner
ici
De leur bonheur de
là-bas
À nous qui n’en avons
pas
De celui-là
Et moi, je leur laissais
le mien
Nous partagions ce
précieux bien
Aujourd’hui
Je ne voyage plus
Si souvent
J’oubliais tous mes
rêves
Il y a encore peu
Et voilà que je m’en
souviens à nouveau
Rêve endormie ou
éveillée ou entre deux
Quelle importance
Quelle évidence
Je m’ouvre au monde
une nouvelle fois, une fois de plus
Et je savoure chaque
minute
Gloutonnement
gourmande
De toutes les
offrandes
Au gré de mes trêves
Au gré de mes rêves
Cathecrit, 12 mai 2011