Un matin en mai sur la plage des Sables-d'Or

Quel plaisir ! Totalement immergée dans ta fresque du bord de mer d'une grande douceur et merveilleuse sérénité

RELAXATION TOTALE

Merci Garance

Un tableau, qui en présentant un paysage maintes fois décrit évite tous les clichés.
On y entre totalement.
Mention plus pour la dernière strophe.

Je me suis dit aussi : " Tu te lances dans quelque chose de bateau ! ", mais...les nuages se reflétaient comme je ne les avais jamais vus, alors j'ai tenté le coup.
Ce qui est bien quand on n'a pas d'inspiration, c'est qu'il y a toujours des paysages à admirer grandioses ou modestes (du genre coin de jardin), et à faire partager.
Merci pour vos lectures Gentiane et Morgane.

Oui mais le titre ne pourrait-il pas être un peu moins brut de décoffrage, un peu moins "devoir de vacances" ?
Parce que le texte vaut le détour, dommage que le titre manque d'originalité.

Ce poème je l'associe à un autre poème que j'ai dû poster sur "Le Cercle", il s'intitulait " Soir de novembre aux Sables-d'Or". Dans un premier temps je voulais titrer "Matin de mai aux Sables-d'Or", mais je trouvais matin et mai trop proches, alors j'ai "fait" un titre à rallonge.
D'ailleurs, puis-je remonter "Soir de novembre aux Sables d'Or" ?

Il est vrai que le titre est un peu long alors que "matin de mai ..." ne me gêne pas.
Mais le poème est de toute beauté, tout en douceur cotoneuse et lumière. Les Sables d'Or ? En Bulgarie, c'est ça ??? A moins que ... Les brocanteurs,ça ne fait pas très folklore local ...

Je changerai alors le titre.
Il s'agit d'une magnifique plage des Côtes d'Armor, près d' Erquy, du Val André.
Merci.

Désolée de faire remonter, mais j'ai changé la fin de ce poème ; voilà ce que ça donne. Vous me direz c'est c'est mieux ou non. Merci !




Matin de mai aux Sables-d’Or



Le bleu joue, harmonique, avec la mer et l’azur.

Ecume sur ciel limpide, transparence en glacis.

Un lent clapotis éveille la poudre d’or du sable

Que le soleil cajole de ses tendresses matinales.



Ligne d’horizon floue ;

L’eau de la mer fuse dans le ciel aquarelle,

Au-dessus,

Une farandole de nuages en un joyeux désordre

Se penche.



Nuage menu, nuage cossu,

Nuage cossu, nuage menu.



Leur blancheur se pose et flotte sur l’océan

Puis doucement dans l’onde se déroule

Au rythme des vagues.



Lumière et eau animent le paysage



Le son vient de la terre ;

Sur la place ronde de la rose des vents,

Des brocanteurs déballent leurs trésors d’antan.



Ainsi se dévoile la vie

De vagues en objets réanimés ;

Eclatement

Du souffle glaneur de beauté

Dans la profondeur marine

Qu’un nuage au passage

Enlace.

Elle a l'oeil, margoton ! La présentation en prose magnifie le texte, que j'ai trouvé très accompli. Tout bon.
Donc on te pardonne, margo

Toute pardonnée Margo !
Ma pensée est poétique, il faut que j'accepte parfois de passer à la prose, en sachant qu'elle n'enlève rien à la poésie. Cette proposition en est la preuve.