La pierre et l’eau.

Je suis tombée le nez contre terre et ciel
buvant les mots, soupire la pluie

Elle goutte, à goutte l’âme,
et le mirage de l’amour
glisse sur l’étang glacé

L’étang

C’est l’homme qui déploie le mystère de sa présence
L’homme
Seulement

Seulement

Il déploie

La cape, et l’histoire s’étire sur le fil d’un temps désuet
Un temps de pluie simple et gris comme la mort

Mais quel miracle ta présence au dessus des eaux calmes !

Quel miracle

Les derniers vers sont reconnaissables ; ils portent ton empreinte.

Nous sommes de drôles d'étangs...peut-être ne savons nous pas de quelle manière déployer notre cape !

J'aime toujours.

Il y a comme une respiration plus ample dans ce poème, comme une réflexion à part qui donne ses propres solutions... moi aussi, j'aime toujours.

Ça me parle... la pierre, l'eau, les miracles de la présence des absents... surtout les derniers vers.